Philippe Torreton : « Je ne savais pas qu’un tel mépris envers le monde culturel et associatif pouvait s’assumer avec cet aplomb »
2024-12-15
Auteur: Léa
Un cri d'alarme pour la culture
C'est un véritable cri d'alarme que lance Philippe Torreton, acteur et défenseur passionné de la culture. Face à l'ignorance et à la déconsidération dont souffrent les arts et les associations, il est impératif de rappeler l'importance vitale du tissu culturel pour notre société. Chaque jour, des élus régionaux et nationaux doivent être convaincus que la culture génère des emplois, crée de l'activité économique, et joue un rôle essentiel dans le bien-être collectif.
L'importance historique des artistes
Depuis les temps les plus reculés, la protection et l'encouragement des artistes ont été au cœur de notre humanité. Ils sont les miroirs de notre société, capables de nous faire réfléchir sur le monde tel qu'il est et d'imaginer celui qu'il pourrait être. Pourtant, certaines voix, comme celle de Christelle Morançais, la présidente du conseil régional des Pays de la Loire, semblent déconnectées de cette réalité. En insinuant que le monde culturel serait peuplé de privilégiés, elle bêta d'une logique dangereuse qui rappelle les discours populistes de figures comme Donald Trump.
Des coupes budgétaires alarmantes
L'impact de ces discours est d'autant plus prégnant que le gouvernement précédent avait déjà proposé des économies de 40 millions d'euros sur le budget de la culture. La réaction de Morançais était de pousser la barre encore plus haut, suggérant des coupes de 82 millions dès 2025, puis 100 millions d'ici 2028. Ces chiffres donnent le vertige : 73 % du budget culturel, 75 % des fonds sportifs et 90 % des ressources allouées à l'égalité femmes-hommes pourraient être supprimés !
La culture comme investissement
Chère Madame, il est crucial de comprendre que la culture n'est pas une dépense superflue, mais un investissement dans l'avenir de notre territoire. Contrairement aux grandes entreprises qui apparaissent souvent dans les classements économiques, le secteur culturel est moins visible sur le papier. Pourtant, il fonctionne comme un moteur économique, tissant des liens sociaux indélébiles et nourrissant l'esprit critique de la population.
L'âme de notre société
Au-delà des chiffres, c’est l’âme de nos quartiers, de nos villes et de notre pays qui est en jeu. La privation des ressources allouées à la culture équivaut à une atteinte à notre liberté d’expression, à notre créativité collective. Nous devons agir ensemble pour défendre ce qui nous unit, ce qui nous enrichit et ce qui fait vibrer notre société. La culture, loin d'être un luxe, est le fondement de notre prospérité commune. Ne l'oublions pas !