Monde

«Pfizergate» : La justice européenne s'interroge sur les textos zwischen Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer

2024-11-14

Auteur: Michel

Un nouveau scandale secoue l'Europe : les textos échangés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de Pfizer, font l'objet d'une audience au Tribunal de l'Union européenne le 15 novembre. Ce rendez-vous judiciaire pourrait avoir des conséquences surprenantes pour la transparence à Bruxelles.

Tout a commencé en avril 2021 lorsque Matina Stevis-Gridneff, journaliste au New York Times, a publié un article indiquant que von der Leyen avait échangé des messages avec Bourla pendant les négociations d'un contrat colossal pour 1,8 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19. Ce scandale enflamme l'opinion publique, dans un contexte déjà tendu et marqué par des accusations de conflits d'intérêts et d'opacité dans les décisions concernant les vaccins.

La Commission, de son côté, a refusé de publier ces messages, affirmant ne pas en avoir connaissance tout en considérant qu'il s'agissait de « conversations éphémères » ne nécessitant pas d'archivage. Ce refus a été vivement critiqué, notamment par la médiatrice de l'Union européenne, Emily O'Reilly, qui a exigé plus de transparence et a déclaré qu'ignorer l'existence potentielle de ces textos ne répondait pas aux normes administratives attendues.

Dans un développement en mai 2024, la Commission a été condamnée pour son manque de transparence sur d'autres contrats d'achat de vaccins. Les juges européens ont souligné que des informations cruciales, y compris le montant des contrats, n'avaient pas été communiquées. Ce jugement a des implications profondes, puisque le cas pourrait établir un précédent quant à l'obligation de transparence envers les citoyens européens.

Ursula von der Leyen n'est pas novice en matière de controverse. Elle avait déjà été entendue par une commission d'enquête allemande en 2020, à propos de messages échangés sur un contrat de 200 millions d'euros avec un cabinet de conseil. Elle avait alors affirmé que les textos avaient été « égarés », ayant été supprimés avant son départ pour Bruxelles, ce qui ajoute à l'ombre de doutes entourant sa gestion de l'information.

Cette situation soulève des questions majeures sur la relation entre les décideurs politiques et l'industrie pharmaceutique. L'opinion publique exige des comptes, et le résultat de l'audience du 15 novembre pourrait déterminer si la Commission devra revoir ses pratiques en matière de transparence. Les citoyens, qui ont vu des milliards d'euros d'argent public engagés dans la lutte contre la pandémie, méritent de savoir comment ces décisions ont été prises. Alors, que va-t-il se passer si la justice insiste pour que ces textos soient dévoilés ? Restez à l'écoute pour des développements potentiellement explosifs dans cette affaire qui pourrait bien redéfinir la transparence au sein des institutions européennes.