
Pédocriminalité : Bounty, le nouveau site dans le viseur des autorités après la fermeture de Coco
2025-08-30
Auteur: Pierre
Un an après la fermeture de Coco, un nouveau danger surgit
Un an après la fermeture du site destiné à la pédocriminalité, Coco, qui était considéré comme un « repaire de prédateurs », un autre site, baptisé Bounty, fait déjà l'objet d'inquiétudes. Cette plateforme, pourtant lancée comme une alternative, semble poursuivre les mêmes pratiques inquiétantes.
Les avertissements des autorités
La Haute-Commissaire à l'Enfance, Sarah El Haïry, a promptement alerté l'Arcom ainsi que les ministères de la Justice et de l'Intérieur. "Nous ne laisserons rien passer. Internet ne peut pas devenir une zone de non-droit !", a-t-elle affirmé avec fermeté dans les colonnes du Parisien.
Les dangers persistants de Bounty
Coco était une véritable plaque tournante de l'horreur, où les adolescents devenaient des proies faciles. On y voyait des cas de revenge porn et des victimes de chantage, souvent piégées dans des réseaux de prostitution. Le nom même de Bounty évoque une continuité inquiétante. L'ancienne ministre insiste : "Pas question de laisser ce type de forum renaître !".
Une action rapide de l'Arcom
Bounty, localisé à Lille, pourrait rendre l'action des autorités plus accessible. Un courrier de l'Arcom a déjà été envoyé au propriétaire du site, lui demandant des précisions sur la gestion des contenus potentiellement illégaux ciblant les mineurs, ainsi que sur la sollicitation d'enfants en ligne.
Engagement du fondateur de Bounty
En réponse à ces inquiétudes, le fondateur de Bounty a assuré qu'il coopérera" à 100 % avec les autorités", affirmant qu'il n'a absolument pas l'intention de "recréer un Coco avec ses dérives". Une promesse à suivre de près.