L'université Paris-Dauphine était enveloppée d'une atmosphère de chagrin et de consternation, ce lundi 23 septembre. Des étudiants se sont rassemblés pour rendre hommage à Philippine, une jeune femme de seulement 19 ans. "Il est important de montrer notre soutien, même si nous n'étions pas proches d'elle ni même s'il n'y a pas eu de lien, c'est une camarade, une femme, une vie précieuse perdue", a déclaré l'un des étudiants le cœur lourd.

Le corps de Philippine a été retrouvé tragiquement dans le bois de Boulogne, où elle avait été vue pour la dernière fois vendredi à 14 heures lors d'un repas au restaurant universitaire. Inquiets de son silence, ses proches s'étaient mobilisés et avaient organisé une battue qui a conduit à la découverte de son corps samedi. L'enquête est en cours, et bien qu'aucun suspect n'ait été arrêté jusqu'à présent, les autorités recherchent un homme qui aurait été aperçu avec une pioche, suscitant l'inquiétude parmi la population.

En guise de soutien, une minute de silence a été observée à 13h30, organisée par une association étudiante. Par ailleurs, l'université a annoncé la mise en place d'ateliers de soutien psychologique pour aider les étudiants à traverser cette période difficile. Pourquoi une telle tragédie pourrait-elle se produire dans une ville comme Paris ? Les questions restent posées et les étudiants appellent à la solidarité et à des mesures de prévention renforcées pour garantir la sécurité de tous.