Lundi 11 novembre, une frappe israélienne sur la localité de Saksakieh, dans le sud du Liban, a coûté la vie à au moins sept personnes, dont la plupart étaient des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé libanais. Les secouristes sont activement engagés dans des opérations de recherche dans les décombres, à la recherche de personnes portées disparues.

Cette attaque survient dans un contexte de tensions régionales exacerbées, alors que le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré que son pays était confronté à une crise "sans précédent". L'armée israélienne mène en effet une offensive significative contre le Hezbollah, un groupe islamiste armé basé au Liban, depuis la mi-septembre. Mikati a également appelé la communauté internationale à continuer d'apporter de l'aide au Liban lors d'un sommet effectué à Riyad, en Arabie Saoudite, réunissant des dirigeants arabes et musulmans.

Du côté israélien, Gideon Saar, ministre des Affaires étrangères, a mentionné des "progrès" potentiels vers un cessez-le-feu tout en exprimant son scepticisme quant à l'option d'un État palestinien, qu'il a qualifiée de non réaliste.

Par ailleurs, une nouvelle escalade des tensions a été signalée avec un missile tiré depuis le Yémen provoquant des incendies près de Jérusalem, revendiqué par les houthis, alliés du Hezbollah et du Hamas. De plus, un sommet se tient à Riyad pour discuter de la situation préoccupante au Moyen-Orient, incluant les répercussions des actions israéliennes contre les territoires palestiniens et le Liban.

Les conséquences de ces derniers événements pourraient être profondes et mettre en lumière l'urgence d'une réponse internationale face à la violence croissante dans la région.