Retour au stade Vélodrome pour André Ayew, ce dimanche, sous le maillot havrais, après avoir passé huit saisons à l'OM. Le public marseillais lui a réservé un hommage chaleureux, malgré le fait qu'il ait inscrit un but en fin de match, alors que le Havre était déjà mené 5-0. Ce but, il a choisi de ne pas le célébrer, levant les bras au ciel pour s'excuser auprès de ceux qui l'ont tant admiré durant ses années à Marseille.

Les supporters ont scandé son nom après son but et lui ont offert une ovation mémorable lorsqu'il a quitté le terrain à cause d'une blessure quelques minutes plus tard. Bien que certains aient pu penser qu'il traînait un peu pour prolonger ce moment d'affection, il n'y a pas de doute que cette ambiance fait partie de l'histoire de l'OM.

L’OM, une véritable saga familiale pour les Ayew

« Dix ans que je n’avais plus foulé cette pelouse. Aujourd’hui, j’étais très ému, très content de revenir dans ce stade. Le match était difficile, mais c’était une joie de retrouver les supporters et l’atmosphère de ce club », a déclaré Ayew au micro de DAZN après le match. La relation entre la famille Ayew et l'OM a toujours été passionnée. Abedi Pelé, légende de l'OM dans les années 90, a préparé le terrain pour ses fils André et Jordan, renforçant ce lien indéfectible.

« Je veux remercier tout le peuple marseillais pour ce soir, ça m’a touché, du fond du cœur. Ce club m’a beaucoup donné, et cela prouve que j’ai laissé ma trace ici. Après ce que mon père a accompli, cela n’a pas été facile de me faire un nom, mais l’amour des supporters est ce qui compte le plus pour moi. L’OM a toujours été mon club de rêve », a-t-il ajouté.

Ayew, qui a été formé à l'OM après plusieurs années au Ghana, a débuté sa carrière professionnelle dans ce club en 2007. Durant son passage, il a disputé 209 matchs et marqué 60 buts avant de faire ses valises pour la Premier League en 2015, où il a rejoint Swansea. Sa connexion profonde avec le club et ses supporters se ressent toujours, témoignant d'une belle histoire d'amour footballistique.