Lors de son témoignage devant le tribunal correctionnel de Paris le 9 janvier, Nicolas Sarkozy a fermement rejeté les accusations de financement illégal lors de sa campagne présidentielle de 2007. "Je répondrai à toutes les questions, comme je l'ai toujours fait", a-t-il affirmé, insistant sur le fait qu'il n'y a jamais eu un seul centime libyen dans sa campagne.

L'ancien président, qui n'avait pas pris la parole depuis le début de ce procès médiatisé le 6 janvier, a souligné : "Mes déclarations n'ont jamais varié, aucun mensonge n'a pu m’être opposé." Il a été clair sur sa volonté de faire toute la lumière sur cette affaire complexe qui l'implique : "J'ai toujours assumé mes responsabilités et je compte bien le faire pendant ces quatre mois d'audience, car je veux la vérité et le respect du droit."

Sarkozy a également dénoncé ce qu'il appelle "trois groupes de menteurs ou d'escrocs" qui, selon lui, cherchent à ternir son image. En première ligne, il a accusé "le clan Kadhafi", affirmant que les allégations de financement de sa campagne ont émergé juste après ses déclarations publiques disant que "Kadhafi doit partir". Il a enfin évoqué ceux qu'il qualifie de faux documents ayant alimenté cette affaire, une note sur le prétendu financement libyen, bien qu'il reconnaisse que ce document n'est plus au cœur de l'accusation.

Ce procès, qui suscite une grande attention médiatique, pourrait avoir des implications significatives pour Sarkozy, déjà condamné dans d'autres affaires judiciaires. L'enjeu ici est non seulement sa réputation, mais également le futur de son engagement politique. Si vous pensez que ce procès est le dernier chapitre de l'histoire de Nicolas Sarkozy, détrompez-vous : les rebondissements ne font que commencer ! Restez connectés !