Nâzim Boudjenah de la Comédie-Française face à un licenciement après des menaces envers Sandrine Rousseau
2025-01-15
Auteur: Léa
Coup de théâtre à la Comédie-Française ! Nâzim Boudjenah, un pensionnaire de renom, se retrouve dans une situation délicate suite à la convocation pour un « entretien préalable en vue de son licenciement ». Cette mesure fait suite à des « menaces de mort » sérieuses visant Sandrine Rousseau, la députée écologiste.
L’acteur de 52 ans n’est pas étranger aux controverses. En juin 2021, il avait été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de son ancienne petite amie, Marie Coquille-Chambel. Cette condamnation comportait une interdiction de contact avec la victime ainsi que l’obligation de se soumettre à un suivi psychologique. Malgré cela, Nâzim Boudjenah avait continué à percevoir un salaire de la Comédie-Française, mais sa présence sur scène avait été suspendue en raison d’une « mesure d’éloignement ».
Cependant, des « nouveaux faits » alarmants ont été portés à la connaissance de l’institution. Lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les violences dans le secteur culturel, Éric Ruf, l’administrateur général de la Comédie-Française, a reconnu que de « graves agissements » avaient été révélés.
Les menaces proférées par Boudjenah ont été confirmées par Sandrine Rousseau elle-même, qui a déclaré avoir reçu des menaces au cours de l’été 2024. Elle a expliqué avoir porté plainte et signalé ces comportements inquiétants au procureur de la République. Dans un article du journal Libération, elle a précisé que l’acteur avait publié sur X (ex-Twitter) des propos inquiétants, allant jusqu’à parler de la plonger dans une « baignoire d’acide » ou de lui « casser la tête sur le trottoir ».
Le climat s’est encore tendu lorsque Rousseau a croisé Boudjenah à l’Assemblée nationale sans le connaître. Loin d’une rencontre fortuite, Boudjenah se serait présenté comme l’auteur des menaces. Rousseau a raconté cet incident troublant, affirmant : « C’était un moment hallucinant », et a noté que Boudjenah semblait sous l’influence de substances. Le procès qui l’oppose à l’acteur est prévu pour le 6 juin prochain.
Du côté de la Comédie-Française, Éric Ruf a confirmé que la situation était sérieuse. La découverte des nouveaux faits a conduit à des actions concrètes à l’égard de Boudjenah. Bien qu’il ait été salarié jusqu’à présent, l'institution a désormais pris des mesures pour organiser un entretien préalable en vue de son licenciement. Cette affaire, qui met en lumière les abus dans le monde du théâtre, pourrait bien avoir des répercussions considérables sur la carrière de l’acteur.
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