Nation

Nantes : Les terrifiants secrets du Collège Saint-Stanislas dévoilés par une victime

2025-09-02

Auteur: Chloé

Une révélation chocs sur des abus cachés

Récemment, l'enseignement catholique de Loire-Atlantique a fait surface avec des témoignages inquiétants d’abus sexuels au sein du collège-lycée de Saint-Stanislas à Nantes, allant de 1958 à 1995. Ces récits exploitent des viols, agressions sexuelles et attouchements qui ont eu lieu notamment à l’internat et lors de vacances organisées.

Des prêtres et membres du personnel éducatif sont directement acccusés. Une victime, Philippe, ancien élève de l'établissement, a accepté de raconter son expérience poignante.

Un innocent devenu proie

Philippe a fait son entrée à Saint-Stanislas en classe de 6e en 1958. Malgré des rumeurs troublantes, il a vécu deux premières années sans incident, entouré d’enseignants religieux bienveillants. Il se remémore notamment son professeur de latin, abbé au diocèse, qui l’a un jour convoqué pour discuter de ses résultats.

Lors de cette rencontre, un geste qui semblait anodin a viré au cauchemar : "Il m’a pris sur ses genoux pour me consoler, et a commencé à me toucher", raconte avec précisions Philippe, qui est encore empreint de cette douleur.

Un climat de silence et d’omerta

Au fil des années, Philippe a poursuivi son parcours scolaire sans subir d'autres agressions, mais témoigne d’un professeur de mathématiques à la réputation douteuse qui ne cachait pas ses commentaires déplacés. Un camarade a même révélé avoir échappé à une tentative d'agression de la part de cet éducateur.

Malgré cela, Philippe s'est muré dans le silence, n’osant pas en discuter avec ses amis ou ses parents.

Des années de silence brisée

Ce n’est que tard dans sa vie qu’il a découvert qu’il n'était pas le seul à avoir subi des abus. Un ami lui a révélé le surnom évocateur de "le Tâteur" associé à son agresseur.

Après l’annonce de la reconnaissance par le diocèse, Philippe, bien que soulagé, se sent préoccupé par son incapacité à témoigner, faute d'accès à Internet.

Appel à la libération de la parole

Lors d'une conférence de presse, l'évêque de Nantes a lancé un appel désespéré aux victimes d'agressions physiques ou sexuelles à se manifester, espérant que d'autres viendront briser le silence.

Dans un monde où l’on commence à prendre la mesure de ces horreurs, chaque témoignage compte. Philippe et tant d'autres méritent d’être entendus.