Dans l'optique des élections municipales à Lyon, Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, se retrouve en pleine lumière. Après avoir commandé un sondage révélant qu'il jouit de 17% d'intentions de vote, derrière Grégory Doucet (22%), Aulas semble prêt à faire un grand pas.

Ce jeudi après-midi, il rencontrera Gabriel Attal, le secrétaire général de Renaissance. Lors de cet entretien, ils discuteront non seulement de la possibilité d'une investiture du parti présidentiel pour le scrutin lyonnais, mais aussi du soutien crucial des autres partis, incluant Horizons, le MoDem et le Parti radical.

À 75 ans, Aulas pourrait bien devenir le pivot d'une alliance entre Renaissance et Les Républicains. Cette convergence pourrait permettre à la droite de se rassembler derrière lui à Lyon, tout en visant la Métropole de Lyon avec l'appui de Renaissance.

Cependant, cette union ne se réalise pas sans défis. La droite recherche un candidat naturel pour le parti macroniste à Lyon, une situation qui a jusqu'à présent retenu cette alliance. Les enjeux sont de taille : qui saura convaincre les électeurs lyonnais dans ce paysage politique en pleine évolution?

Une question brûlante demeure : cette rencontre sera-t-elle le catalyseur d'un changement historique à Lyon ? Les prochaines heures s'annoncent cruciales pour le futur politique de la ville.