Le couronnement d'Angélique Angarni-Filopon en tant que Miss France 2025, le 14 décembre 2024, aurait dû être un moment de célébration. Cependant, cela s'est rapidement transformé en une période de harcèlement intense. Depuis cette date, la jeune femme, qui est également Miss Martinique, est la cible de cyberharcèlement et de commentaires odieux sur les réseaux sociaux. Le Comité Miss France a réagi en prenant sa défense, affirmant que tout débordement sera signalé aux autorités compétentes, selon Paris Match.

Les attaques se concentrent principalement sur des sujets tels que la couleur de sa peau, son âge et son apparence physique. Face à cette adversité, Angélique a répondu avec dignité — elle a partagé ses expériences et ses réflexions autour de ces commentaires injurieux dans une vidéo pour Marie Claire, incitant à la tolérance et à l’acceptation de toutes les différences.

Dans un communiqué relayé le 20 décembre 2024, Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, a déclaré : « Nous condamnons fermement les propos haineux qui n’ont pas leur place dans notre concours comme dans notre société. Nous ferons tout notre possible pour que ces actes soient rapportés aux autorités compétentes. »

Bien que ce genre de situation ne soit pas nouveau dans l’univers des compétitions de beauté, elle révèle l'ampleur des défis auxquels sont confrontées les femmes qui prennent le risque de se montrer au grand public. Dans un monde où l'image et les standards de beauté peuvent être extrêmement déformés, la réaction d'Angélique Angarni-Filopon pourrait servir de modèle à d'autres, leur montrant l'importance de la solidarité et du soutien. Rappelons-nous que derrière chaque couronne, il y a une personne digne de respect et de soutien.

Cette affaire soulève également des questions cruciales sur la santé mentale des candidates et la responsabilité des plateformes sociales face au harcèlement en ligne. La société tout entière doit s'engager à créer un environnement sécurisé et accueillant pour chacun.