Dahbia B., la principale suspecte dans l'assassinat de Lola, une adolescente de 15 ans, sera jugée aux Assises pour meurtre aggravé. Le parquet de Paris a confirmé que Dahbia B. sera jugée pour "meurtre d’un mineur de moins de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie, au préjudice de la jeune Lola, ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie".

Ce procès, qui s’annonçait très médiatisé, a été ordonné par un juge d'instruction le 15 novembre 2024. Les avocats de la suspecte, Mes Alexandre Silva et Lucile Bertier, ont déclaré : "Nous espérons que les débats nécessaires à la vérité judiciaire se dérouleront sereinement, loin de l’agitation médiatique et des inepties des réseaux sociaux." L'affaire a captivé l'attention du public et des médias en France, en particulier à Paris, où le crime a eu lieu.

Le corps de Lola a été découvert dans une caisse en plastique dans la cour d'un immeuble du 19e arrondissement de Paris, où elle vivait avec sa famille. Les autorités ont agi rapidement, mettant à jour des images de vidéosurveillance qui ont conduit à l'identification de Dahbia B. Elle a été arrêtée le lendemain matin dans les Hauts-de-Seine.

Une autopsie a révélé que la jeune fille avait été torturée et violée avant d'être asphyxiée, suscitant une immense indignation dans le pays. Ce drame est encore exacerbé par le fait que Dahbia, née en 1998 et de nationalité algérienne, faisait déjà l'objet d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) depuis deux mois avant l'incident tragique.

L'affaire soulève des questions préoccupantes sur la sécurité des jeunes, ainsi que sur les procédures d'immigration et leur impact sur la criminalité en France. Les débats au procès promettent d'être houleux, alors que la société attend des réponses sur les motivations derrière un acte aussi inhumain.