Le dimanche 5 janvier, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a visité Mayotte, une semaine après l'arrivée de François Bayrou. À son arrivée à l'aéroport de Dzaoudzi-Pamandzi, elle a sévèrement critiqué le plan de reconstruction gouvernemental dévoilé par le Premier ministre, estimant que l'initiative "Mayotte debout" "ne va pas assez loin". Elle a souligné l'absence d'un volet diplomatique essentiel, en déclarant que sans cela, beaucoup de promesses resteraient lettre morte, notamment en ce qui concerne la lutte contre l'immigration clandestine.

Lors de sa visite, Marine Le Pen s'est engagée à écouter les préoccupations et exigences des Mahorais, particulièrement trois semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, qui a mis à rude épreuve cette région, considérée comme le département le plus pauvre de France. Les habitants de l'île cherchent des réponses et des solutions durables à leurs nombreux défis.

Au programme de son séjour, elle doit rencontrer les représentants de la sécurité civile, et rencontrer les habitants de différentes localités. Un moment d'échange est également prévu en fin d'après-midi à Mamoudzou, où elle s'entretiendra avec des sinistrés. Le but de sa visite est clair : bien comprendre les réalités vécues par les Mahorais sur le terrain.

Elle doit également explorer plusieurs autres zones de l'île dans les jours qui suivent, sa mission étant de mettre en lumière les difficultés quotidiennes des habitants et d'interpeller le gouvernement sur la nécessité d'un soutien réel et immédiat, au-delà des discours.

En attendant, la lutte contre l'immigration clandestine reste une priorité dans le débat public, et les Mahorais espèrent que cette visite pourra contribuer à une amélioration tangible de leur situation.