Monde

Syrie : Les Kurdes face à l'opposition turque, une déclaration choquante de Blinken

2024-12-29

Auteur: Michel

Contexte des tensions

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a récemment eu une conversation téléphonique avec son homologue américain, Antony Blinken, où il a réitéré que les combattants kurdes syriens ne pouvaient pas être acceptés en Syrie. Les tensions entre la Turquie et les forces kurdes se sont intensifiées, car Ankara considère ces groupes, en particulier les Forces démocratiques syriennes (FDS), comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un groupe qu'il qualifie de terroriste.

Accord de Damas

Fidan a souligné l'importance d'une coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir une stabilité durable dans le pays. Les autorités à Damas ont récemment annoncé un accord avec tous les groupes armés en Syrie visant à leur dissolution, mais cet accord n'inclut pas les FDS, qui ont été soutenues par les États-Unis dans leur lutte contre l'État islamique.

Région autonome kurde

Les Kurdes ont profité du vide de pouvoir créé par la guerre en Syrie, qui a commencé en 2011, pour établir une région autonome dans le nord de la Syrie, ce qui a suscité la colère de la Turquie. En effet, la lutte contre le terrorisme est devenue un mot d'ordre pour Ankara, qui considère toute avancée kurde comme une menace à sa sécurité nationale.

Complexité de la situation syrienne

La situation en Syrie reste complexe, avec des enjeux géopolitiques majeurs et des alliances changeantes. Cependant, la Turquie et les États-Unis semblent désormais en désaccord sur la gestion de la situation kurde, et les prochaines étapes pourraient avoir des répercussions significatives sur la stabilité de la région.