À l'approche de 2025, Marc Madiot, le manager de l'équipe Groupama-FDJ, met en garde contre les dérives potentielles du cyclisme moderne. Il s'inquiète que ce qui était considéré comme du dopage par le passé soit désormais renommé sous le terme d'hyper-professionnalisation.

Madiot insiste sur l'importance de maintenir un équilibre éthique dans le sport, affirmant que le cyclisme doit évoluer sans sacrifier ses valeurs fondamentales. « Nous sommes à un tournant décisif pour notre discipline, et il est crucial de rester vigilants pour préserver l'intégrité du cyclisme », déclare-t-il.

En effet, la montée en puissance de la technologie et des méthodes d'entraînement sophistiquées suscite des questions sur ce qui constitue réellement la performance sportive. Des experts appellent à un débat sur la définition de l'hyper-professionnalisation et son impact sur les athlètes.

Marc Madiot souligne que l'hyper-professionnalisation pourrait mener à des pressions excessives sur les cyclistes, les poussant à adopter des pratiques controversées. Bien qu'il reconnaisse que certains progrès technologiques sont bénéfiques pour améliorer les performances, il redoute que ces avancées puissent brouiller les frontières entre l'éthique sportive et les pratiques discutable.

Ainsi, il est essentiel que les instances dirigeantes du cyclisme mettent en place des réglementations claires et strictes pour éviter que la quête de la performance ne tombe dans l'excès. Madiot appelle à une vigilance collective pour s'assurer que le cyclisme reste un sport où l'intégrité et la santé des athlètes restent prioritaires.