Lors d'une rencontre cruciale à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a exigé que le président iranien, Massoud Pezeshkian, libère "sans délai" trois ressortissants français, désormais considérés comme "otages d'État" par la diplomatie française.

Ces Français, détenus arbitrairement depuis deux ans, sont confrontés à des conditions de détention alarmantes, qualifiées d"indignes" par le chef de l'État français.

Les victimes, identifiées comme Cécile Kohler, Jacques Paris, et un troisième homme prénommé Olivier, ont été arrêtés en mai 2022, accusés à tort d'espionnage.

Macron a souligné que la libération de ces citoyens français est un "impératif préalable" à toute amélioration des relations bilatérales entre la France et l'Iran.

Outre ces arrestations, l'Iran fait l'objet de vives critiques pour sa pratique de détenir des citoyens occidentaux afin de les utiliser comme levier dans des négociations diplomatiques.

Cela soulève des questions sérieuses sur le respect des droits de l'homme dans le pays.

Il est à rappeler qu'en 2022, Téhéran a libéré deux autres Français, Benjamin Brière et Bernard Phelan, également citoyen irlandais, mais les motifs de leur détention restent flous.

En juin dernier, un autre Français, Louis Arnaud, avait également été libéré, ce qui soulève des inquiétudes sur la sécurité des ressortissants étrangers en Iran.

Cela rappelle aux pays européens qu'ils doivent redoubler d'efforts pour protéger leurs citoyens à l'étranger.

La question des droits de l'homme en Iran est plus que jamais d'actualité.

Que fera la communauté internationale pour répondre à ces violations ?

Le message de Macron brandit l'espoir d'une pression accrue sur Téhéran pour mettre fin à cette pratique inacceptable.