Une Réalité Alarmante

En 2025, l'Iran a déjà exécuté plus de 800 personnes, selon un rapport récent de l'ONU. Cette situation est qualifiée de "schéma systématique d'utilisation de la peine de mort comme outil d'intimidation par l'État".

Une Augmentation Inquiétante

D'après Ravina Shamdasani, porte-parole du bureau des droits de l'homme de l'ONU, au moins 841 exécutions ont été recensées jusqu'au 28 août. En juillet seul, les autorités iraniennes ont exécuté au moins 110 personnes, un chiffre alarmant qui double celui de l'année précédente.

Une Cible sur les Minorités

Shamdasani met en garde contre une "focalisation disproportionnée sur les minorités ethniques et les migrants" dans ces exécutions. Les chiffres ne laissent aucun doute : la répression est en plein essor.

Des Exécutions Publiques Choquantes

Elle a également dénoncé les sept exécutions publiques recensées depuis le début de l'année. "Ces actes ajoutent une couche supplémentaire d'indignité à la dignité humaine", a-t-elle affirmé, soulignant le traumatisme psychologique infligé, surtout aux enfants.

Une Situation Critique pour les Condamnés

Actuellement, 11 personnes attendent une exécution imminente, dont six pour des accusations de "rébellion armée", liées à l'opposition en exil. La Cour suprême a récemment confirmé la condamnation à mort d'une militante des droits des travailleurs.

Un Appel à l'Action de l'ONU

L'ONU appelle avec insistance le gouvernement iranien à ne pas procéder à ces exécutions. La peine de mort, selon elle, est incompatible avec le droit à la vie et représente un risque inacceptable d'erreurs judiciaires.

En Conclusion

Alors que la communauté internationale observe cette situation avec inquiétude, les espoirs de changement semblent encore lointains. L'Iran doit revoir sa position sur la peine de mort, un sujet de plus en plus brûlant dans la sphère des droits humains.