La situation au Proche-Orient continue de se détériorer avec des frappes israéliennes ayant causé la mort d'au moins sept personnes, principalement des femmes et des enfants, dans le village de Saksakieh situé dans le sud du Liban. Les secours s'affairent pour retrouver des personnes disparues dans les décombres de l'une des maisons touchées par cette attaque.

Lors d'un sommet des pays arabes et musulmans à Riyad, le vice-président iranien Mohammad Reza Aref a déclaré que le monde attendait une action de la nouvelle administration américaine dirigée par Donald Trump pour mettre fin aux conflits à Gaza et au Liban. Il a également qualifié les assassinats ciblés des leaders du Hamas et du Hezbollah par Israël de « terrorisme organisé », affirmant que ces opérations étaient une insulte à la lutte légitime des peuples opprimés.

Le ministre français des Affaires étrangères a annoncé que de nouvelles sanctions pourraient être imposées très bientôt contre les colons extrémistes israéliens, soulignant l'importance de maintenir la pression sur les actes de violence.

Du côté d'Israël, le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré que la création d'un État palestinien n'était pas une option réaliste pour le moment. Dans un contexte où le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a appelé à un cessez-le-feu immédiat, la tension reste palpable.

Le ministre israélien a souligné des « progrès » vers un cessez-le-feu au Liban après une offensive militaire intense contre le Hezbollah, tandis que le premier ministre libanais, Najib Mikati, avertit d'une crise existentielle menaçant son pays en raison de la guerre.

De plus, des incidents sporadiques continuent d'être rapportés, notamment des incendies à l'ouest de Jérusalem, bien que les pompiers aient affirmé qu'il n'y avait aucun lien avec des attaques extérieures. Le Hezbollah, quant à lui, a publié des déclarations selon lesquelles l'armée israélienne serait incapable d'occuper des villages au sud du Liban, malgré une intensification des combats.

Enfin, ces événements soulignent l'urgence de trouver une solution durable au conflit et posent la question des responsabilités des puissances internationales concernant la situation instable dans la région.