La finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar a laissé une empreinte indélébile dans l'esprit des supporters français, et les récentes accusations de Patrice Evra, ancien capitaine de l'équipe de France, ne font qu'amplifier cette douleur.

Evra a récemment mis en lumière une théorie controversée selon laquelle Lionel Messi et l'équipe argentine auraient été avantagés tout au long du tournoi, suscitant l'ire des fans tricolores. « On a donné la Coupe du Monde à Messi », déclare Evra sur RMC, affirmant que le penalty accordé à l'Argentine lors de la finale ne faisait pas que soulever des interrogations, mais annonçait également une tendance inquiétante de favoritisme à l'égard de certaines équipes.

Le sentiment de trahison est palpable, et Evra ne cache pas son indignation face à cette situation. Selon lui, cela témoigne d'un manque de respect envers Didier Deschamps, le sélectionneur actuel, qui a fait ses preuves en menant la France à la victoire en 2018. Alors que Deschamps a révélé qu'il passerait le flambeau après le Mondial 2026, les spéculations autour d'un possible retour de Zinedine Zidane au poste de sélectionneur ne cessent de croître.

Mais qu'en est-il vraiment de cette prétendue inégalité parmi les équipes ? Les statistiques montrent que l’Argentine a bénéficié d'une série de décisions arbitrales favorables, alimentant ainsi les débats sur l'équité du tournoi. Les supporters et les analystes se questionnent : Messi a-t-il réellement été le « Chouchou » du tournoi, avec la FIFA ayant un rôle à jouer dans l'issue finale ?

Evra insiste : « Les gens ne veulent pas continuer à voir leur équipe en demi-finale ou en finale sans décrocher le titre. En 2022, tout semblait déjà écrit. » Sa déclaration illustre un ras-le-bol croissant face à la façon dont le football moderne semble parfois sacrifier l'intégrité sportive sur l'autel de la célébrité et des stars.

Le spectre de ce débat ne devrait pas s'éteindre de sitôt. Alors que l'ombre de la prochaine Coupe du Monde 2026 se profile, les supporters se demandent à quel point les tensions continueront à s'intensifier. Une chose est sûre : la saga entre Messi, Evra et la FIFA ne fait que commencer.