Les Voitures d'Occasion : Une Relation Toxique entre Constructeurs et Concessionnaires
2024-11-15
Auteur: Emma
Depuis près de trois décennies, Mobilians publie chaque année "La cote d’amour des constructeurs" pour faire le point sur les relations entre les constructeurs automobiles et leurs concessionnaires. Pour l'édition 2024, 372 responsables de concessions ont évalué 28 marques selon 30 critères, dont 4 étaient spécifiquement liés au secteur des véhicules d'occasion (VO).
Ces directeurs ont dû se prononcer sur la mise en avant du label VO, l'animation commerciale autour de ce label par le constructeur, la qualité des modèles d'occasion proposés au réseau et le prix d'achat de ces véhicules. Malheureusement, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, la note moyenne atteignant à peine 4,06/10.
Un Palmarès Décevant
Seules quelques marques parviennent à tirer leur épingle du jeu, notamment Audi, BMW, Mercedes, Mini, Renault, Seat/Cupra, Skoda, Toyota et Volvo. En tout, moins d'un tiers des marques analysées ont réussi à obtenir la moyenne. Toyota se démarque avec une note de 6,03/10, suivie de Mini à 5,63/10 et Volvo à 5,62/10.
Pourquoi un tel Écart ?
Ce constat soulève d'importantes questions sur la relation entre constructeurs et concessionnaires. Alors que le marché des véhicules d'occasion représente une part substantielle des ventes totales, il semblerait que les efforts des constructeurs pour améliorer leur offre VO soient insuffisants. Les concessionnaires se plaignent souvent d'un manque de soutien de la part des marques, ce qui nuit à leur capacité à attirer des clients potentiels.
Les Constructeurs sous Pression
Par ailleurs, la montée en puissance des plateformes de vente en ligne et des services de véhicules d'occasion de seconde main augmente la concurrence sur ce marché. Les constructeurs doivent donc redoubler d'efforts pour renforcer leur image et leur offre dans ce secteur crucial.
En conclusion, alors que le marché des véhicules d'occasion s'accroît, les relations entre constructeurs et concessionnaires nécessitent une réévaluation urgente. Que va-t-il se passer dans les années à venir ? Une transformation s'impose pour que le secteur ne soit pas laissé sur le bas-côté.