À seulement deux jours d'un affrontement crucial contre Israël au Stade de France, l’équipe de France est sous pression. Réunis à Clairefontaine, les Bleus se préparent également pour un deuxième match contre l'Italie à Milan trois jours plus tard. Ces deux rencontres rapprochées posent des défis physiques considérables pour les joueurs, poussant le sélectionneur Didier Deschamps à envisager des rotations pour gérer l’intensité de cette période.

Cependant, la frustration monte parmi les joueurs et les entraîneurs face à ce calendrier surchargé. De nombreux sportifs de haut niveau, y compris des stars comme Rodri, Kevin De Bruyne, ainsi que des entraîneurs réputés tels que Pep Guardiola et Carlo Ancelotti, ont exprimé leur mécontentement concernant le rythme infernal du football moderne. Cette dynamique touche aussi les Bleus, et après les récentes déclarations d'Ibrahima Konaté, Dayot Upamecano a décidé de s'exprimer lors d'une conférence de presse.

« Il y a trop de matches ! »

Upamecano n'a pas hésité à évoquer la possibilité d'une grève, déclarant : « Pourquoi ne pas aller jusqu’à la grève ? Oui, c’est une option envisageable. Nous devons en discuter entre nous. Il y a vraiment trop de matches et j'espère qu'ils (les instances dirigeantes) finiront par comprendre cela.

En écho à ces préoccupations, Nasser Al-Khelaïfi, président de l'Association européenne des clubs (ECA), a récemment mis les joueurs face à leurs responsabilités, suggérant que si les joueurs souhaitent réduire la charge de leur calendrier, ils devraient envisager de réduire leurs salaires. « Nous devons trouver un moyen de générer des fonds supplémentaires, » a-t-il expliqué. Il a ajouté que les clubs font de leur mieux pour gérer cet écosystème tout en voyant salaries continuer d'augmenter.

Le débat sur la surcharge de matches dans le football, qui affecte non seulement le bien-être des joueurs mais aussi la qualité du jeu, est loin d'être résolu. L'inquiétude grandit quant à la santé physique et mentale de ces athlètes de haut niveau, et la question reste : les instances prendront-elles enfin en compte les craintes exprimées ? Les fans attendent des réponses et s'interrogent sur les réelles conséquences de cette situation sur le futur du football professionnel.