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"Les récents articles de Libération visent clairement à déstabiliser notre groupe" [GBH de Martinique]

2025-01-11

Auteur: Marie

Le Groupe Bernard Hayot (GBH) réagit rapidement à la publication d’un article de Libération, daté du 9 janvier 2025, qui remet en question les "profits suspects" réalisés par le Groupe en Outremer.

Le lendemain, GBH a diffusé un communiqué, visant à défendre son intégrité dans le cadre du mouvement social qui se bat contre la vie chère, en place depuis le 1er septembre dernier. Dans ce communiqué, le Groupe a souligné que les écrits du journal avaient pour but de "déstabiliser" leur société.

"Ces attaques sont instrumentalisées contre notre groupe. Elles sont infondées et approximatives, ignorant complètement nos salariés, clients et fournisseurs. C’est déplorable que le journaliste n’ait pas pris en compte les réponses détaillées et sourcées que nous lui avons fournies avant la publication", a déclaré GBH.

En ce qui concerne les marges de la grande distribution alimentaire, GBH soutient que "nos marges sont très comparables à celles pratiquées dans l’Hexagone". Dans le domaine automobile, ils précisent que ce secteur nécessite des immobilisations financières très importantes. L’entreprise gère entre 3 et 5 mois de stock pour les voitures neuves et entre 3 et 6 mois pour les pièces de rechange, une réalité qui diffère du marché hexagonal.

GBH a également été interpellé sur sa "position dominante" sur le marché. L’entreprise insiste sur le fait qu’elle n’est "en aucune manière en position dominante", citant les difficultés financières que rencontrent de nombreux acteurs du secteur, exacerbé par l’arrivée de nouveaux concurrents, notamment chinois, et la réorganisation des portefeuilles de marques.

Enfin, le communiqué conclut sur un point crucial : le coût de la vie dans les régions d’Outremer. GBH déclare que "le problème de la vie chère est bien antérieur à l’existence de notre Groupe et découle d’une problématique structurelle : l’éloignement".

Cette situation soulève des questions importantes sur les écarts de coûts de la vie entre les territoires d’Outremer et la France métropolitaine, et impose un regard critique sur les politiques économiques et sociales mises en place pour y remédier. Les dialogues entre le gouvernement et les acteurs économiques locaux sont plus que jamais nécessaires pour trouver des solutions durables.