Un nouveau chapitre s'ouvre dans la crise diplomatique entre Paris et Alger. L'Algérie a émis une directive interdisant à l'ensemble de ses diplomates de se rendre en France. Cette mesure, datée du 13 mars, a été décrétée par la direction des ressources humaines du ministère des Affaires étrangères algérien, qui proscrit tout déplacement à caractère touristique ou personnel vers la France pour les diplomates et leurs familles, y compris les transits via les aéroports français.

Cette interdiction souligne clairement le caractère "impératif et strict" de la consigne, appelant à "une application rigoureuse de ces mesures conservatoires". Elle est perçue comme une réponse directe aux restrictions imposées par les autorités françaises sur les détenteurs de passeports diplomatiques algériens.

Le climat des relations entre les deux pays s'est détérioré ces derniers mois. Au cours de la mi-février, l'ancien directeur de cabinet de la présidence algérienne, Abdelaziz Khellaf, a été refoulé à son arrivée en France avec son épouse, pour "absence d'assurances voyages et justificatifs d'hébergement". De plus, début mars, l'épouse de l'ambassadeur algérien au Mali a également été bloquée à la frontière française, cette fois pour "absence de justificatifs de ressources financières".

Ces incidents ont exacerbé les tensions, révélant des fractures persistantes dans les relations franco-algériennes, qui restent marquées par des souvenirs douloureux de l'histoire coloniale. La situation actuelle pose également des questions sur la diplomatie algérienne et son image internationale, alors que le pays fait face à des défis internes croissants. Alors que les deux nations continuent de se renvoyer la balle, quel avenir pour cette alliance tumultueuse? Restez à l'affût pour des mises à jour passionnantes sur cette affaire!