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« Le problème avec Trump, c'est qu'il fait des concessions à Poutine avant même la négociation »

2025-03-14

Auteur: Chloé

Peu d'observateurs peuvent mieux évaluer le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine et ses implications pour l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) que Julianne Smith, représentante permanente des États-Unis auprès de l'Alliance atlantique sous l'administration Biden (2021-2025).

Dans une analyse récente, Smith commente le « oui mais » de Vladimir Poutine concernant une proposition de cessez-le-feu, observant que cela ne surprend guère. Depuis le début du conflit, Poutine n'a pas montré un réel intérêt pour un plan de paix. Au contraire, ses récents succès militaires sur le terrain semblent le conforter dans ses ambitions. De plus, il bénéficie du soutien d'alliés comme la Corée du Nord, la Chine et l'Iran, qui, chacun à leur manière, renforcent ses efforts guerriers.

Bien qu'il exprime désormais un intérêt modeste pour un cessez-le-feu, Smith reste sceptique quant à la possibilité de l'établir sans concessions significatives de la part des Ukrainiens et des États-Unis. Cette situation soulève des questions cruciales sur l'avenir des relations internationales et l'équilibre des pouvoirs. Alors que les tensions montent et que les lignes de front évoluent, le rôle de Trump dans cet échiquier géopolitique mérite une attention particulière.

Les répercussions des actions de Trump pourraient avoir des conséquences durables sur l'OTAN et la manière dont les États-Unis interagissent avec les grandes puissances. Avec les élections américaines qui approchent, la question des concessions négociées avec Poutine reste un sujet brûlant, tant pour les politiciens que pour les électeurs.