Le président sud-coréen se livre pour éviter un désastre lors d'une intervention policière
2025-01-15
Auteur: Chloé
Dans une tournure d'événements sans précédent, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol, faisant face à des accusations graves, a décidé de se rendre aux autorités le mercredi 15 janvier. Cette décision, motivée par la volonté d'éviter un "bain de sang", est survenue alors que des milliers de policiers étaient mobilisés pour son arrestation liée à des allégations de corruption et d'insurrection.
Arrivant au bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) à Gwacheon, au sud de Séoul, il a fait face à une garde à vue de quarante-huit heures, ce qui est historique en Corée du Sud, étant le premier président en exercice à être arrêté. Les interrogatoires ont rapidement débuté, plongeant la nation dans une crise politique sans précédent.
La situation était particulièrement tendue alors que près de 4 000 policiers, y compris des unités spéciales, étaient présents pour soutenir l'arrestation, reflétant la gravité et le risque de l’opération. Les partisans de M. Yoon étaient également mobilisés, mettant en évidence la division croissante au sein de la société sud-coréenne.
À 4 h 20 du matin, les forces de l’ordre ont commencé leur intervention, qui a duré plus de trois heures. Dans une vidéo publiée de sa résidence, M. Yoon a déclaré : "Pour éviter un incident malheureux et violent, j’ai décidé de me présenter devant le CIO, même si je suis convaincu que l’enquête est illégale." Cette phrase, tout en défendant sa position, a également révélé la tension sous-jacente à sa situation.
Alors que l'avenir politique du président est désormais en jeu, beaucoup s'interrogent : la Corée du Sud est-elle à l’aube d’une nouvelle ère politique ou cela marquera-t-il la fin d'un mandat déjà tumultueux ? La réaction de la population face à cette arrestation sera cruciale et pourrait influencer le paysage politique du pays dans les mois à venir.