Le conflit à Gaza continue de faire des vagues au niveau international, et les tensions sont à leur comble. Le leader des rebelles houthis, Abdel Malik Al-Houthi, soutenu par l'Iran, a récemment déclaré qu'Israël avait échoué dans ses objectifs à Gaza malgré l'aide des États-Unis.

Dans une déclaration provocatrice, Al-Houthi a affirmé que la pression exercée par la résistance palestinienne forçait Israël et les USA à accepter un cessez-le-feu tant attendu, suggérant que la liberté des otages était désormais en jeu.

De son côté, Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, a exprimé son optimisme concernant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu prévu ce dimanche, malgré les préoccupations suscitées par le comportement du Hamas. Blinken a déclaré lors d'une conférence de presse : "Je suis convaincu que tout va se mettre en place comme prévu dimanchedimanche." Cependant, il a également convier à se méfier des éléments perturbateurs de la situation.

L'ONG Human Rights Watch a tenu à rappeler que les "crimes odieux" commis pendant ce conflit ne doivent pas rester impunis, surtout les événements tragiques d'octobre 2023. Tirana Hassan, la responsable de l'organisation, a souligné la nécessité d'un accès humanitaire renforcé pour soulager les souffrances des Palestiniens.

Dans ce climat tendu, le Hamas a émis une alerte sévère. Son porte-parole, Abou Obeida, a averti qu'une poursuite des bombardements israéliens mettrait en péril la vie des otages palestiniens. Cette déclaration intervient alors que les bombardements continuent d'intensifier, faisant déjà 73 victimes à Gaza depuis l'annonce du cessez-le-feu, dont de nombreux enfants.

Les forces israéliennes ont annoncé avoir ciblé 50 installations qu'elles qualifient de terroristes, tandis que des critiques émanent des défenseurs des droits de l'homme concernant la protection des civils dans ce contexte.

Alors qu'un cessez-le-feu est espéré, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a révélé disposer de provisions suffisantes pour soutenir plus d'un million de personnes à Gaza, mais cela nécessite un accès humanitaire immédiat et sans restrictions.

En réponse à cette crise, l'Union européenne a annoncé un soutien humanitaire de 120 millions d'euros pour répondre à la situation catastrophique dans la région. Cette aide ira principalement à des fournitures alimentaires et médicales.

La situation demeure volatile, et les chefs d'État du monde entier surveillent de près l'évolution - la paix dans cette région apparaît encore lointaine.