L'économie et les Vélib', ça ne les intéresse pas vraiment.

Avec le retrait d'Anne Hidalgo, plusieurs candidats se préparent à une intense compétition pour devenir le prochain maire de Paris en 2026. Le Collectif Ultras Paris (CUP) a clairement indiqué que leur choix électoral dépendra des positions des prétendants concernant l'avenir du Parc des Princes. L'ancienne maire socialiste a toujours affirmé qu'elle ne vendra jamais le stade au Paris Saint-Germain (PSG).

Les Ultras veulent rester dans leur « maison »

Ce mercredi, le CUP a publié un communiqué direct à l'attention des candidats: « Nous demandons des engagements clairs et fermes : quelle est votre position sur l'avenir du PSG au Parc des Princes ? Soutiendrez-vous des projets ambitieux pour moderniser et agrandir notre stade, garantissant ainsi que le PSG y reste ancré pendant des décennies ? Comment garantirez-vous que notre club ne soit pas déraciné, livré aux appétits immobiliers et aux calculs politiciens ? »

Cette déclaration a au moins le mérite d'être franche. Le groupe ultranationaliste, qui occupe la tribune Auteuil, a déjà appelé Anne Hidalgo et le PSG à un dialogue constructif, sans succès jusqu'à présent. Ils attendent d'ailleurs que cette question soit éclaircie après les prochaines élections municipales. « Le Parc n'est pas négociable. Ce n'est pas qu'un simple stade, c'est notre maison et un patrimoine vivant », rappellent les supporters avec passion.

La survie du Parc des Princes est plus qu'une question de stade ; c'est une question d'identité pour les supporters du PSG. Au fil des années, le stade est devenu un symbole de la culture parisienne et du football français. Les Ultras espèrent que les futurs élus comprendront l'importance historique et émotionnelle du lieu, tout en prenant en compte l'impact d'un éventuel projet de modernisation qui respecterait l'intégrité du stade.

La pression monte et le compte à rebours est lancé : les candidats devront répondre à cette question cruciale, ou risquer de voir une partie importante de leurs électeurs leur tourner le dos.