Alors qu'il s'engage dans la course pour la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez rêve d'une campagne à la manière de Jacques Chirac, avec un style populaire et accessible.

Bien qu'il ne soit pas encore marqué par des poignées de main à répétition, Wauquiez s'efforce de capturer l'authenticité en s'adonnant à des moments de convivialité, comme la dégustation de charcuterie à la fin de ses meetings. Il multiplie les rires et les tapes sur l'épaule lors de ses visites dans les salles des fêtes municipales.

Pour rivaliser avec la montée en puissance de son concurrent, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et grand favori, Wauquiez ne recule devant rien. Il emprunte même des idées audacieuses pour marquer les esprits et endosse sans hésitation des propositions parfois controversées, tout en renforçant son opposition au gouvernement.

À travers cette stratégie offensive, Wauquiez espère capter l'attention des électeurs et prouver qu'il peut être le candidat capable de représenter une alternative réaliste et dynamique pour Les Républicains. Dans une période politique déjà incertaine, chaque geste compte et l'outsider joue son va-tout.