Dans la nuit du Nouvel An, La Nouvelle-Orléans, célèbre pour son ambiance festive sur Bourbon Street, a été le théâtre d'une attaque tragique. Vers 3h15 du matin, un individu, identifié comme Shamsud-Din Jabbar, a démarré sa camionnette à pleine vitesse dans une foule de fêtards. Le bilan est tragique : au moins quinze personnes sont mortes et environ une trentaine ont été blessées.

Après avoir percuté la foule, le suspect a ouvert le feu sur les policiers intervenant sur les lieux. Deux agents ont été blessés avant que Jabbar ne soit abattu. Cet homme, originaire de Beaumont au Texas et résident à Houston, a été rapidement identifié par le FBI.

Dans une vidéo datant de 2020, Jabbar se présente comme un agent immobilier, affirmant avoir une formation militaire. Son casier judiciaire est pour le moins léger avec seulement deux infractions mineures, révèlent des sources. Cependant, son acte meurtrier a rapidement été qualifié de terroriste par les autorités.

Détails troublants : des armes et des explosifs retrouvés

Lors de cette attaque, Shamsud-Din Jabbar avait à bord de sa camionnette, louée via une application, un drapeau du groupe terroriste État islamique ainsi que des armes et plusieurs engins explosifs. Certains de ces explosifs ont été désamorcés par la police dans les heures qui ont suivi l'attaque. Les autorités ont confirmé que la situation aurait pu être encore plus tragique si ces engins n'avaient pas été neutralisés à temps.

Des défaillances dans la sécurité

La chef de la police locale, Anne Kirkpatrick, a expliqué que les bornes de sécurité de Bourbon Street, qui devraient empêcher l'accès aux véhicules, étaient en cours de remplacement car elles ne fonctionnaient pas correctement. Le dispositif de sécurité mis en place dans l'urgence pour ce soir particulier n'a pas abouti, permettant ainsi au suspect de contourner une voiture de police.

L'indignation mondiale

L'attaque a provoqué une onde de choc à travers le monde. Le président américain Joe Biden a condamné la violence, tandis que Donald Trump a soulevé la question de l'immigration dans son commentaire sur l'incident. La France, par la voix d'Emmanuel Macron, a exprimé sa solidarité avec les victimes et le peuple américain.

Le FBI intensifie les recherches

Actuellement, le FBI enquête pour déterminer s'il y a d'autres complices impliqués dans cette affaire. Des images de caméras de surveillance ont révélé la présence de trois hommes et d'une femme suspectés d'avoir installé des engins explosifs dans le quartier. Au moins quatre personnes sont donc recherchées par les autorités, alors même que le match de football universitaire, le Sugar Bowl, a été déplacé de date en raison du drame.