Science

La NASA hésite entre deux plans audacieux pour rapporter des morceaux de Mars sur Terre : Quel sera le choix gagnant ?

2025-01-12

Auteur: Julie

Le rêve de ramener des échantillons de Mars sur Terre pourrait enfin devenir réalité, mais la NASA se retrouve face à un dilemme stratégique. Initialement, la mission prévoyait que le rover Perseverance, lancé en 2020, collecte des roches martiennes pour les transférer à un atterrisseur (Mars Sample Return ou MSR). Ce dernier aurait ensuite utilisé un véhicule de lancement martien (Mars Ascent Vehicle ou MAV) pour envoyer ces échantillons dans l'orbite de la planète rouge, où une sonde européenne, l'Earth Return Orbiter (ERO), les aurait récupérés pour les ramener sur notre planète.

Avec des complexités techniques et financières croissantes, la NASA a entrepris de revisiter ce plan avec des partenariats dans le secteur spatial. La collecte de roches, déjà amorcée par Perseverance, est toujours pertinente, tout comme l'ERO, actuellement en conception chez Airbus Defence & Space.

Deux options audacieuses envisagées

La NASA pèse désormais deux options intrigantes pour la suite. La première consistait à utiliser une version améliorée de la grue volante (Sky Crane) du Jet Propulsion Laboratory, qui a déjà prouvé son efficacité en déployant les rovers Curiosity et Perseverance sur Mars. Cette approche demanderait un atterrisseur plus léger, et le MAV devrait, quant à lui, être redimensionné pour convenir aux capacités de la grue améliorée, tout en garantissant le respect du budget.

L’alternative serait de faire appel à un atterrisseur commercial beaucoup plus puissant. Bien que la NASA garde secret le potentiel de cette solution, des entreprises comme Blue Origin, avec son atterrisseur lunaire Blue Moon, Rocket Lab, et bien sûr SpaceX avec son emblématique Starship, sont dans la course pour présenter leurs offres.

Les attentes de la communauté spatiale

La prochaine administration, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, devra trancher entre ces deux propositions ambitieuses. Cependant, les deux options devront passer par toutes les phases classiques de développement d’un projet spatial, ce qui pourrait allonger les délais. La NASA prévoit que la mission MSR, équipée du MAV, pourrait décoller en 2031, juste après l'ERO en 2030. Les échantillons de Mars pourraient enfin fouler le sol terrestre entre 2035 et 2039, une attente qui excite d’ores et déjà la communauté scientifique et les passionnés d’exploration spatiale.

Mais qu’en pense Elon Musk ? Ses ambitions pour Mars pourraient-elles influencer le choix du plan retenu par la NASA ? Le monde entier attend, perplexe mais impatient, la décision finale qui pourrait, d’ici quelques décennies, révolutionner notre compréhension du paysage martien et de l’univers tout entier.