La tragique mort du prêtre Claude Gilliot, âgé de 85 ans, suscite de vives interrogations. S'est-il vraiment suicidé le 15 mars ? RTL a récemment visité sa chapelle à Aix-en-Provence, où un hommage lui a été rendu par des fidèles émus. Gilliot, qui avait baptisé le petit Émile, entretenait une relation étroite avec sa famille, mais des tensions sont apparues peu avant son décès.

Le 30 mars, la communauté s'est rassemblée devant la chapelle des pénitents gris, un lieu traditionnel cher à la famille d'Émile. Les fidèles l'ont décrit comme un homme de lumière, un personnage charismatique et passionné par sa vocation. La nouvelle de son décès a profondément choqué les membres de la congrégation.

Cependant, les circonstances de sa mort demeurent obscures. Plus d'un an avant son suicide présumé, Claude Gilliot aurait été évincé de son poste par la famille d'Émile, mécontente qu'il ait transmis une photo de l'enfant à la presse. D'après des sources proches, cette décision aurait affecté Gilliot de manière significative ; il se plaignait d'avoir été « chassé comme un paria », alors qu'il aimait profondément son rôle de prêtre.

Le diocèse évoque encore la possibilité d'une mort naturelle, malgré la lettre d'adieu troublante laissée par Gilliot, suggérant un profond mal-être. Pendant ce temps, le parquet d'Aix-en-Provence s'efforce de dissocier la mort tragique du prêtre des circonstances entourant la mort du petit Émile.

Il est important de noter que le petit Émile avait suscité un large élan de soutien de la part de la communauté locale suite à sa terrible disparition, un évènement qui continue de faire couler beaucoup d'encre. Les conséquences émotionnelles de ces deux décès tragiques pèsent encore lourdement sur la communauté, provoquant des questionnements sur la santé mentale et le soutien social nécessaire dans des moments de crise. La ville d'Aix-en-Provence se retrouve ainsi à devoir naviguer dans un océan d'interrogations et de chagrin.