Monde

La Team Trump en difficulté : la bourde sur Signal transformée en faux scoop ?

2025-03-28

Auteur: Julie

La Team Trump est de nouveau sous les projecteurs. Après une fuite embarrassante qui a révélé des échanges sensibles sur la stratégie militaire à un journaliste via l'application de messagerie Signal, les membres du circuit de Donald Trump tentent désespérément de désamorcer la situation. Deux lignes de défense se dessinent : soit l'agressivité pour clamer leur innocence, soit la flagornerie pour rester en faveur auprès du président.

Pete Hegseth, ancien responsable au Pentagone, a choisi la première option. Il a dénoncé un « soi-disant journaliste » accusé de ne servir que des bobards, tout en empruntant le langage familier de Trump. De son côté, Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale, a pris une voie plus servile, accusant le journaliste de vouloir détourner l'attention des réelles libertés en jeu.

Malheureusement pour eux, ces tactiques n'ont pas suffi. Malgré leur acharnement à minimiser les faits, le dialogue divulgué par Jeffrey Goldberg de The Atlantic a mis au jour des détails affolants sur des opérations militaires. Hegseth, Waltz et d'autres membres, dont le vice-président JD Vance, y discutaient des frappes aériennes au Yémen, exposant ainsi des informations critiques.

Goldberg a expliqué que si ces informations tombaient entre de mauvaises mains, cela aurait pu compromettre la sécurité de nombreuses vies : « Les conséquences pour les pilotes américains auraient pu être catastrophiques ». Ce scénario accentue la gravité de la situation et les critiques sur l'absence de sécurité lors des discussions officielles.

La Maison Blanche a tenté de réagir, la porte-parole Karoline Leavitt arguant que tout cela n'était qu'un « hoax » détaché de la réalité. Elle a réaffirmé que les informations échangées n'étaient pas des « plans de guerre », mais des échanges banals, ce qui semble risible au vue de l'ampleur du désastre.

Le climat politique actuel voit les républicains se défendre vigoureusement. Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, a affirmé que les responsables impliqués ne devraient pas subir de sanctions, car il ne s'agissait pas d'une question de négligence, mais d'une menace à la stature de Trump. Les républicains se montrent d'unité face à la tempête, soutenant leurs membres contre vents et marées, tout en continuant à attaquer Goldberg.

Cette situation soulève des questions sur les normes éthiques et de sécurité au sein de l'administration Trump, rappelant les controverses précédentes, notamment celles autour de l'utilisation sécuritaire d'informations classifiées. Alors que le public attend des réponses claires, il est ironique de constater que ce camp politique, qui a critiqué ses adversaires pour des erreurs par le passé, semble aujourd'hui paralysé par ses propres déboires.