Nation

« La montée alarmante de la mortalité infantile : un drame national qui ne fait pas débat ! »

2025-04-13

Auteur: Sophie

Un constat accablant sur la mortalité infantile en France

Autrefois, la France était un exemple éclatant en matière de survie des enfants. En 1945, plus de 50 bébés sur 1 000 ne dépassaient pas leur premier anniversaire. Les progrès étaient évidents : ce chiffre avait chuté à 3,6 en 2005. Mais depuis 2021, la tendance s’est inversée, atteignant 4,1 en 2024, bien supérieur à la moyenne européenne de 3,3 et encore plus loin des 2,5 en Suède. La France, autrefois leader, se retrouve désormais dans les derniers rangs, occupant la 23e position sur 27 dans l’Union européenne.

Des familles en deuil face au silence

Ce chiffre, bien que désolant, est bien plus qu’un simple chiffre pour les 2 700 familles endeuillées en 2024. Près de trois-quarts de ces enfants sont décédés avant même leur premier mois de vie. Pourtant, la société semble tourner la tête, ignorant cette tragédie nationale et le silence qui l'entoure, comme si ces pertes n'étaient qu'un détail de plus dans un tableau bien sombre.

Les promesses, des paroles en l’air ?

En 2022, Elisabeth Borne, alors Première ministre, avait promis d’ériger l’enfance au rang de priorité pour son quinquennat. Mais la réalité est toute autre, alors que les manœuvres politiques et la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 ont mis cette promesse au placard. De même, la stratégie des « 1 000 premiers jours de l’enfant » semble bien timide face à l’ampleur des problèmes.

Des causes clairement identifiées, mais peu évaluées

Les raisons de cette montée de la mortalité infantile sont connues, mais restent insuffisamment analysées. On dénote principalement des enjeux organisationnels, tels que la fermeture de maternités mal équipées, ainsi qu’une pénurie alarmante de médecins et de sages-femmes. De plus, le réseau de Protection Maternelle et Infantile (PMI) devient de plus en plus fragile. Dans le même temps, des facteurs sociaux, comme l’augmentation des grossesses tardives, l’alcoolisme, la toxicomanie, ainsi que des inégalités sociales frappant particulièrement les mères immigrées, exacerbent la situation.

Une honte nationale à ne pas ignorer

Face à cette dégringolade de la mortalité infantile, il est temps d’alerter les pouvoirs publics et de susciter un véritable débat de société. Cette problématique mérite une attention urgente, car chaque vie perdue est une vie de trop. Alors que la France devrait être fière de sa politique de santé maternelle, celles et ceux qui sont laissés pour compte sont des enfants innocents. Pour eux, agissons !