Nation

« La décision de dissoudre était une décision funeste » : Édouard Philippe dévoile toutes les vérités

2025-01-18

Auteur: Marie

Introduction

Cette semaine, le paysage politique français a connu une secousse majeure avec le discours de politique générale de François Bayrou, qui a évité une motion de censure grâce à d’importantes concessions accordées au Parti Socialiste, en particulier sur le sujet des retraites, dont la réforme est à nouveau en discussion. Édouard Philippe, ancien Premier ministre et désormais candidat à l’élection présidentielle de 2027, a souhaité se prononcer sur ces événements dans une interview accordée au Parisien.

Critique de la dissolution

Il n’a pas manqué de revenir sur la dissolution de l’Assemblée nationale intervenue le 9 juin 2024, déclarant avec fermeté : « La décision de dissoudre était une décision funeste. » Philippe a également souligné que cette situation avait conduit à une situation d’indécision, où « après les élections, nous, Français, avons voté et n’avons donné la majorité à personne ». Pour lui, cela implique que chaque citoyen a une part de responsabilité dans cette indétermination.

Travail sur un projet présidentiel

Dans ce contexte tumultueux, Édouard Philippe travaille activement sur un projet présidentiel, en se concentrant notamment sur l’élaboration de propositions autour de la réforme des retraites, tout en plaidant pour une stabilité politique cruciale en cette période incertaine.

Réaction sur Emmanuel Macron

Lors de l’interview, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il mentionnait si peu Emmanuel Macron, Philippe a réagi avec passion : « Tout ne tourne pas autour de lui ! Il y a d’autres sujets qui comptent aussi ! » En se remémorant l'élection de Macron en 2017, il a fait part de sa conviction que cela ouvrait une fenêtre pour engager des réformes essentielles dans le pays. Toutefois, il a reconnu que cette fenêtre pouvait rapidement se refermer.

Conclusion et perspectives

Édouard Philippe a conclu en mentionnant des critiques qu'il a reçues de proches d’Emmanuel Macron, qui affirmaient que son élection représentait une transformation durable de la vie politique. « J’ai une approche plus modeste », a-t-il déclaré, tout en rappelant le puissant élan réformateur observé au début du premier quinquennat de Macron. Il a renforcé son propos en déclarant : « Je ne travaille ni pour ni contre Emmanuel Macron. »

Ce débat sur l'avenir politique français soulève la question cruciale : comment redéfinir les repères politiques dans un paysage en constante évolution ? La nation attend avec impatience que des leaders comme Philippe prennent des initiatives audacieuses pour redresser la barre.