«J’étais certaine que j’allais mourir à Gaza» : Témoignages des otages israéliennes libérées
2025-01-22
Auteur: Sophie
Les premiers récits de Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Demari, les trois otages israéliennes récemment libérées, révèlent des conditions de vie dramatiques lors de leur captivité de 471 jours aux mains du Hamas. Libérées le dimanche 19 janvier, ces jeunes femmes ont retracé avec émotion un chapitre de leur vie marqué par la peur et l'incertitude.
«J’étais persuadée que je ne reviendrais jamais», a déclaré l’une d’elles, selon les médias israéliens. Elles ont révélé que leur quotidien à Gaza était empli de terreur, notamment lors de leur transfert entre le Hamas et la Croix-Rouge, où elles ont éprouvé une «peur bleue» face aux terroristes armés et à la foule agglutinée autour d’elles. En effet, des images diffusées montrent un scénario chaotique lors de ce transfert, laissant entrevoir la tension qui régnait à ce moment crucial.
Des conditions de détention imposant une constante surveillance ont vu les otages déplacer entre un appartement de Gaza et des souterrains, où elles ont souvent servi de boucliers humains, surtout lors de leurs déplacements vers des zones humanitaires censées être sécurisées. Au cours de cette dure expérience, elles ont même appris l'arabe, un fait qui souligne l'immersion forcée dans cet environnement hostile.
Emily, blessée à la jambe et déjà amputée de deux doigts, se trouvait en compagnie de Romi, qui, malgré sa propre blessure par balle, a pris soin d’elle. Cette altruism durant une période si sombre témoigne de la force et du courage de ces femmes face à l'adversité.
Sur un autre front, elles ont également été témoins de la mobilisation de la société israélienne et de leurs proches qui n’ont cesse de lutter pour leur libération. Elles ont pu voir grâce aux médias le déroulement des manifestations et l’ampleur des tragédies qui ont frappé leur communauté, comprenant ainsi les pertes inestimables qu’elles avaient subies.
Romi Gonen a choisi de partager ses émotions sur Instagram après sa libération, remerciant le peuple israélien pour son soutien : «Votre force nous a accompagnées et nous a aidées à croire que ce cauchemar prendrait fin un jour. Je ressens une gratitude immense».
La détention de Romi, Doron et Emily met en lumière non seulement la brutalité des conflits en cours, mais aussi l’humanité qui émerge des ténèbres. Leur histoire ne fait pas que raconter leur calvaire, elle rappelle à tous l’importance de la paix et du dialogue dans des temps où la violence semble dominer.