À peine un mois après avoir été couronnée Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, qui a également remporté le titre de Miss Martinique 2024, a été invitée à s'exprimer sur des sujets d'actualité lors d'une interview sur Sud Radio. Elle a été interrogée sur l'héritage de l'attentat contre Charlie Hebdo, qui a marqué la France il y a dix ans, ainsi que sur des questions relatives à la liberté d'expression.

Lorsqu'on lui a demandé si elle se considérait comme «Charlie», elle a hésité avant de répondre : «Je ne me prononce pas». Cette réaction a surpris le journaliste et le public. En réponse à une autre question sur le droit au blasphème en France, Angélique a de nouveau choisi de ne pas se prononcer, laissant l'intervieweur perplexe. Lorsque celui-ci a relancé, lui demandant si ça n'aurait pas été plus simple de répondre par l'affirmative, elle a répondu simplement par un «Non».

Les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé, suscitant des débats passionnés. Certaines personnes ont reproché à Angélique un manque de franchise, notamment concernant la nécessité de défendre la liberté d'expression, tandis que d'autres ont vu dans ses hésitations une façon de naviguer prudemment dans un sujet sensible.

La réponse d'Angélique Angarni-Filopon soulève des questions plus larges sur la position des personnalités publiques vis-à-vis des controverse sociopolitiques en France. Dans un climat où la liberté d'expression est régulièrement remise en question, des figures comme Miss France pourraient avoir une influence considérable sur l’opinion publique. Cela pose la question : devraient-elles s'engager davantage sur ces sujets, ou leur rôle se limite-t-il à des représentations plus légères de la culture française?

La question de la liberté d'expression et des limites du blasphème reste en effet un débat très actuel, et les réactions de personnalités influentes telles qu'Angélique Angarni-Filopon sont scrutées de près.