Nation

"Je n'ai pas de raison de le faire" : le préfet de police de Paris confirme la tenue du gala "Israël is Forever"

2024-11-10

Auteur: Chloé

Le tant attendu gala « Israël is Forever » aura lieu ce mercredi 13 novembre à Paris, comme l’a révélé le préfet de police, Laurent Nuñez, sur BFMTV ce dimanche 10 novembre. Malgré une demande d’interdiction, le préfet a déclaré : « Je n'interdirai pas cette manifestation. Je n'ai pas de raison de le faire. »

Des appels à l'interdiction ont été lancés, notamment par le député insoumis Thomas Portes, qui a critiqué la tenue de cet événement dans le contexte actuel du conflit à Gaza. Portes a écrit sur son compte X : « Alors que le gouvernement israélien exécute un génocide à Gaza, je demande au préfet de police de Paris d’interdire le 'Gala d’Israël is Forever'. » Cette demande a fait l’objet de vives discussions, notamment à la lumière des déclarations controversées du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, qui, selon Portes, juge moral de laisser mourir de faim les habitants de Gaza. Nuñez a indiqué qu'en raison des protestations, ce ministre ne sera finalement pas présent à l'événement.

Le gala sera organisé la veille d'un match de football entre la France et Israël au Stade de France, ce qui ajoute une dimension particulière à cette date. Il se tient également dans un contexte de tensions croissantes résultant d'une récente agression de supporters du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam, incitant à davantage de vigilance.

Laurent Nuñez a assuré que des mesures de sécurité seraient mises en place avec la volonté de protéger le gala tout en permettant également une manifestation contre celui-ci. « Je vais discuter avec les organisateurs pour que les manifestations aient lieu dans un endroit qui n'entraîne pas d'ennuis d'ordre public, mais je ne l'interdirai pas non plus », a-t-il conclu.

Cet événement soulève des passions, et son organisation pourrait donner lieu à des débats intenses sur la liberté d'expression et la sensibilité des questions liées à Israël et à Gaza. Les tensions grandissantes dans la société française autour de ces thèmes promettent d'alimenter les discussions autour du gala.