La polémique s'intensifie autour de l'investiture de Donald Trump prévue le 20 janvier. À l'heure où le pays s'apprête à accueillir son nouveau président, les drapeaux américains sont en berne en signe de deuil.

Cette décision, demandée par Joe Biden, fait suite au décès de l'ex-président Jimmy Carter, survenu le 29 décembre dernier. En tant que tradition, Biden a proposé de garder les drapeaux abaissés pendant 30 jours, suscitant la colère de Trump.

Sur Truth Social, Trump a crié au complot, accusant ses opposants de se réjouir de cette situation, déclarant que c'est une première historique que les drapeaux soient en berne lors de son investiture. Pourtant, le New York Times a rapidement fait valoir que la même pratique avait eu lieu lors de l'investiture de Richard Nixon après la mort de Harry Truman.

Cette indignation a résonné à travers le pays, notamment chez les gouverneurs. Au moins 13 d'entre eux, parmi lesquels ceux du Texas et de Floride, ont exprimé leur volonté de hisser les drapeaux le jour de la cérémonie, en affichant un soutien clair à Trump. Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, a également affirmé que les drapeaux du Congrès flotteraient haut et fort lors de cette passation de pouvoir.

Mais au-delà de cette dispute sur les drapeaux, d'autres questions brûlantes émergent à l'approche de l'investiture. Quel sera le ton du discours de Trump ? Compte-t-il aborder les sujets de division qui ont marqué son mandat précédent ? L'importance de ces symboles nationaux dans le contexte actuel ne peut être sous-estimée, et la tension entre les différents courants politiques ne fait que croître. Quoi qu'il en soit, cet événement promet d'être mémorable et pourrait bien redéfinir les rapports au sein de la nation.