En 2024, la situation du marché immobilier en Bretagne révèle des informations fascinantes ! En moyenne, la moitié des maisons anciennes dans les cinq départements bretons se sont vendues à 228 000 euros ou moins l'année dernière. Ce chiffre étonnant représente plus de 400 000 euros de moins que les ventes dans les communes les plus chères, où les prix peuvent atteindre des sommets. Parmi les cent communes les plus chères de la région, le prix médian descend jusqu'à 316 000 euros, plus en phase avec le niveau régional.

Une tendance à la baisse des prix

Il est surprenant de constater que le prix médian global des maisons a baissé de 3 % sur une année. Cette baisse s'observe notamment dans les communes les plus prisées. En effet, plus de la moitié des cent communes les plus chères ont enregistré une diminution des prix, qui peut atteindre jusqu'à 20 % dans des endroits comme Dinard et Locmariaquer. Les côtes bretonnes, qui attirent de nombreux acheteurs pour des résidences secondaires, affichent un immobilier balnéaire ayant parfois des prix astronomiques.

Dans les grandes villes de la région, Rennes et Vannes se démarquent avec des montants moyens de 450 000 euros, malgré une baisse significative de leurs prix, respectivement de 8 % et 6 %. Saint-Malo, bien que présentant un prix similaire, a connu une relative stabilité avec seulement 1 % de baisse. Auray et Fouesnant, eux aussi dans le top des ventes bretonnes, affichent des biens dépassant fréquemment les 339 000 euros, avec une baisse de prix de 12 % à Fouesnant.

Des marchés de niche aux enjeux particuliers

Cependant, il est essentiel de ne pas tirer de conclusions hâtives. Ces communes qui flirtent avec les prix élevés ne représentent pas nécessairement la tendance globale du marché immobilier. Les spécialistes signalent que des endroits comme Arradon, avec peu de transactions et un manque d'offres, peuvent voir des variations de prix drastiques basées sur seulement quelques ventes. Un agent immobilier local a mentionné que quelques transactions « agressives » peuvent rapidement influencer les fluctuations des prix médian. Ainsi, l'équilibre entre l'offre et la demande reste un facteur clé de la dynamique des prix dans ces micro-marchés.

État du marché immobilier ancien

Enfin, les maisons anciennes demeurent le cœur du marché immobilier. Les acheteurs sont attentifs à l'histoire et au charme des vieilles bâtisses bretonnes, qui peuvent offrir un cadre de vie unique. Les fluctuations des prix sont donc à surveiller de près, car elles reflètent des tendances plus larges et des changements dans les préférences des acheteurs.

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