Dans un tragique événement survenu à Saint-Sulpice-des-Landes en Ille-et-Vilaine, une mère a été mise en examen pour l'assassinat de son fils de six ans. Le procureur de Rennes, Frédéric Teillet, a déclaré que la femme, âgée d'une quarantaine d'années, a justifié son acte par sa détresse face aux troubles du comportement sévères de son enfant.

Actuellement en détention provisoire, la mère aurait administré une surdose de médicaments à son fils avant de l'étouffer avec un coussin. C'est son conjoint qui l'a découverte dans un état critique et a immédiatement alerté les secours, mais il était déjà trop tard.

Les gendarmes, appelés sur les lieux jeudi dernier, ont d’abord été avertis d’un décès suspect. Sur place, ils ont trouvé des indices inquiétants, notamment une lettre adressée au père de l’enfant dans laquelle la mère exprimait sa souffrance et son incapacité à gérer les troubles comportementaux de son fils. Ce courrier contenait également des réflexions sur le bien-être de leur fille de quatre ans, qui, selon la mère, avait besoin de paix.

Le père, qui n'a pas été impliqué dans les faits, a été rapidement relâché après des interrogatoires. Par ailleurs, le Centre départemental d'action sociale (CDAS) avait déjà signalé que l'enfant souffrait d’un trouble du développement complexe, nécessitant un accompagnement médical et psychologique soutenu.

Ce drame soulève des interrogations inquiétantes sur l'aide disponible pour les familles en détresse. La communauté est profondément choquée et un appel à la solidarité a été lancé pour soutenir les enfants en situation difficile. Des experts et des psychologues insistent sur l'importance de ressources adéquates pour prévenir de telles tragédies. Cette affaire met en lumière les défis auxquels font face certaines familles et les systèmes qui peinent à répondre à leurs besoins.