Hong Kong : Des récompenses futuristes pour traquer les opposants en exil, les Etats-Unis frappent du poing sur la table !
2024-12-27
Auteur: Emma
Les tensions entre Washington et Pékin continuent de s'intensifier de manière alarmante. Le jeudi 26 décembre, les États-Unis ont vigoureusement dénoncé ce qu'ils qualifient de "campagne de répression transnationale" orchestrée par le gouvernement de Hong Kong, ciblant des opposants en exil. La police de cette région semi-autonome de Chine a récemment annoncé une initiative pour offrir des récompenses financières substantielles en échange d'informations pouvant conduire à l'arrestation de militants prodémocratie à l'étranger.
Cette décision s'inscrit dans le cadre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin, qui soulève de sérieuses préoccupations concernant "la souveraineté des États-Unis, les droits humains, et les libertés fondamentales" à l'échelle mondiale, a affirmé Matthew Miller, porte-parole du département d'État américain.
Il s'agit de la troisième fois que les autorités hongkongaises, depuis le rétrocession à la Chine en 1997, mettent en œuvre un tel stratagème. Ces mesures sont largement perçues comme ayant un impact symbolique, nées des manifestations massives et parfois violentes de 2019. Les offres de récompense visent principalement cinq individus accusés d'"incitation à la sécession" et de "collusion" avec des puissances étrangères, sans oublier Victor Ho Leung-mau, un YouTubeur de 69 ans, poursuivi pour "subversion".
Les États-Unis n'ont pas tardé à réagir face à cette offensive. "Nous condamnons fermement les tentatives du gouvernement de Hong Kong d'intimider des personnes qui ont fait le choix de vivre aux États-Unis", a déclaré Matthew Miller. Human Rights Watch, un géant de la défense des droits humains, a également qualifié ces actions de "lâches intimidation" et enjoint le Royaume-Uni et le Canada, où de nombreux opposants trouvent refuge, à répondre avec fermeté.
La Chine a immédiatement réagi avec véhémence à cette déclaration américaine, affirmant qu'elle "ne tolérera aucune ingérence". "L'application extraterritoriale de la loi sur la sécurité nationale de Hong Kong est en total accord avec le droit international et les pratiques internationales conventionnelles", a déclaré Mao Ning, porte-parole au ministère des Affaires étrangères, affirmant que ces mesures sont cruciales pour préserver la "souveraineté nationale".
En analysant cette situation, on peut se demander quelle sera l'ampleur des tensions futures entre Pekin et les démocraties occidentales. Une chose est sûre : la lutte pour les droits humains et la liberté d'expression à Hong Kong est de plus en plus cruciale dans le paysage politique mondial actuel.