Ce matin, à 9h30 (heure française), une situation critique a frappé le bateau IMOCA Freelance.com lorsque la drisse de son code 0, une voile d'une envergure impressionnante de 200 m², a brutalement rompu. Malheureusement, cette immense voile s'est retrouvée à la mer, s'emmêlant dangereusement dans la quille du bateau, transformant la situation en véritable cauchemar pour son skipper, Guirec Soudée.

Face à ce défi, Guirec n’a eu d’autre choix que de plonger dans les eaux glaciales, à peine à 5 degrés Celsius, pour tenter de libérer le code 0. Une manœuvre qui n’est pas pour les âmes sensibles, surtout dans les eaux tumultueuses de l’Atlantique Sud, où le bateau devenait incontrôlable et menaçait de dériver vers la côte.

« Je n’ai plus de jus, » a confié un Guirec visiblement épuisé à son équipe après l’opération. Malgré cette fatigue, il a réussi, contre toute attente, à ramener majestueusement sa voile à bord. Pour lui, cette action était incontournable : « Ça me rendrait malade de laisser quoi que ce soit à l’océan. » Une mentalité qui ne fait que souligner son engagement envers la mer et sa détermination à protéger l’environnement.

Ce type d'incident met en lumière les dangers affrontés par les marins en solitaire, surtout lors de compétitions aux conditions aussi ardues que celles du cap Horn. Alors que la saison de navigation touche à sa fin, l'exploit de Guirec rappelle à tous les passionnés de voile que l'esprit d'aventure est parfois mis à l'épreuve par la nature elle-même.