Vous n'avez pas suivi les dernières nouvelles concernant la guerre en Ukraine ? Pas de panique ! Voici un résumé des événements marquants du vendredi 13 décembre 2024, 1.024e jour de ce conflit sanglant.

Le fait du jour

La Russie a lancé vendredi une offensive massive contre l'Ukraine, en réponse à des tirs de missiles ATACMS par les forces ukrainiennes deux jours auparavant. Le ministère russe de la Défense a annoncé que ses forces avaient contre-attaqué, frappant principalement les infrastructures énergétiques ukrainiennes qui, selon DTEK, fournisseur d'électricité, ont subi des dommages considérables. Volodymyr Zelensky a confirmé que 93 missiles, dont au moins un d'origine nord-coréenne, ont été tirés.

Cette opération marque la douzième attaque massive contre le secteur énergétique ukrainien cette année, illustrant l'intensification des hostilités entre Moscou et Kiev. Ces frappes touchent des centrales thermiques cruciales, privant des millions de civils d'électricité, surtout avec l'hiver qui s'installe.

La déclaration du jour

Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a loué les récents commentaires de Donald Trump, qui s'est opposé à l'utilisation des missiles américains par l'Ukraine. Trump a exprimé dans un article de Time qu'il était « vivement opposé » à cette escalade, affirmant que cela ne ferait qu'aggraver la situation. Le Kremlin semble voir en Trump un allié dans la critique de la stratégie militaire occidentale.

Le contexte politique

L'administration Biden a récemment changé de cap en autorisant l'utilisation des missiles ATACMS, une décision qui intervient après des rapports d'une escalade des troupes nord-coréennes soutenant la Russie. La dynamique géopolitique évolue alors que l'UE et l'OTAN accusent Moscou de mener des attaques hybrides visant à destabiliser le soutien occidental à l'Ukraine, avec notamment des actes de sabotage et des cyberattaques.

Le chiffre du jour

16. Ce nombre représente les individus accuser comme agents de renseignement russes, dont les sanctions seront décidées par les ministres des Affaires étrangères de l'UE ce lundi. Ces sanctions incluront un gel des avoirs et des interdictions d'entrée dans l'UE. Les craintes d'une escalade des tensions persistent tandis que l'UE reste vigilante face à des manœuvres d'influence de la Russie.

Une tendance préoccupante

La communauté internationale assiste à une intensification des discussions sur l'avenir des négociations entre l'Ukraine et la Russie. Les États européens souhaitent être représentés lors de ces pourparlers, notamment en raison de l'incertitude qui plane sur le soutien américain à l'Ukraine, lequel pourrait diminuer sous une administration Trump.

Selon Elie Tenenbaum de l'Institut français des relations internationales, l'Europe doit se préparer à avoir son mot à dire dans ces négociations pour ne pas être mise à l'écart. Toutefois, les divergences au sein de l'UE restent fortes, entre ceux qui redoutent une escalade militaire et ceux qui voient d'un bon œil un rapprochement avec Moscou, comme le montre la position ambivalente de la Hongrie.

Les enjeux ne cessent de croître dans cette guerre dévastatrice, faisant craindre à la communauté internationale que les tensions ne débouchent sur un conflit plus large.