Dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient, Emmanuel Macron, le président français, a pris une position ferme lors d'une conférence de presse à Montréal, au Canada, le 26 septembre. Il a exprimé son inquiétude face à la situation catastrophique au Liban, déclarant que la France rejetait toute possibilité pour le pays de "devenir un nouveau Gaza". "Israël doit cesser ses frappes, et le Hezbollah doit renoncer à sa logique de représailles", a-t-il insisté.

Macron a en outre appelé à un cessez-le-feu immédiat, affirmant qu'"il ne doit pas y avoir de guerre au Liban". Ses commentaires surviennent alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies étudie une proposition de trêve soutenue par la France, les États-Unis et d'autres pays. Le président français a qualifié de "faute" le refus potentiel du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d'accepter cette proposition.

Dans le même temps, le ministère de la Défense israélien a annoncé qu'il avait reçu une aide militaire américaine supplémentaire de 8,7 millions de dollars pour soutenir ses opérations actuelles, ce qui a été critiqué par de nombreux acteurs internationaux, y compris Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne. Abbas a appelé à la fin des bombardements israéliens, parlant de "génocide" et soulignant la responsabilité de la communauté internationale envers les souffrances du peuple palestinien.

Jeudi, le bilan des bombardements israéliens au Liban a tragiquement atteint 92 morts, selon le ministère de la Santé libanais, et 153 personnes ont été blessées. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé environ 220 cibles du Hezbollah au Liban, y compris des installations d'armement.

Dans un autre incident tragique, une ressortissante française de 87 ans a perdu la vie suite à l'effondrement de son bâtiment après une explosion non identifiée dans le sud du Liban, ce qui a suscité des inquiétudes supplémentaires concernant la sécurité des ressortissants français dans la région.

Alors que les appels à un cessez-le-feu se multiplient, le Premier ministre israélien a indiqué que les opérations militaires contre le Hezbollah se poursuivraient jusqu'à "la victoire", aggravant ainsi les tensions dans la région. Les vies des civils continuent d'être mises en péril par cette escalade brutale du conflit, laissant la communauté internationale dans l'incertitude quant à l'avenir du Liban et de ses relations avec le voisin israélien.