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Guerre au Proche-Orient : l'incertitude persiste sur la trêve entre Israël et le Hezbollah libanais

2024-12-27

Auteur: Pierre

Le 27 novembre 2023, un accord de trêve a été instauré entre Israël et le Hezbollah, mettant ainsi un terme provisoire à un conflit intense. Selon cet accord, l'armée israélienne est censée se retirer de ses positions au Liban-Sud d'ici le 27 janvier 2024. Cependant, des responsables militaires israéliens laissent entendre que cette période de deux mois pourrait être prolongée, une situation qui contribue à une atmosphère d'incertitude croissante dans la région.

Israël établit des positions fortifiées malgré la trêve

Depuis le cessez-le-feu, l'armée israélienne a renforcé sa présence dans des zones stratégiques du Liban-Sud, établissant des positions fortifiées qui semblent indiquer une volonté de maintenir une influence durable sur la région. Le personnel de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a exprimé sa préoccupation quant au fait que l'armée israélienne n’accélère pas son retrait, tout en faisant état de destructions continuelles causées par les opérations israéliennes.

Les tensions demeurent au beau fixe

Bien que la trêve semble être respectée, les deux camps s'accusent mutuellement de violations. Récemment, une frappe israélienne a ciblé un bâtiment à proximité de Tarya, sans faire de victimes, mais a soulevé des inquiétudes sur l'intensification des hostilités. Les forces libanaises, quant à elles, affirment avoir renforcé leur déploiement dans les zones touchées par les incursions israéliennes, notamment à Qantara et Wadi al-Hujair.

Des déplacés israéliens hésitent à revenir

Un des principaux objectifs d'Israël était de faciliter le retour des déplacés, mais sur environ 61 000 Israéliens ayant fui depuis le début des hostilités, très peu osent retourner à proximité de la frontière avec le Liban. Les autorités locales estiment que seulement quelques centaines ont fait le chemin du retour. Beaucoup de familles préfèrent attendre la fin de l'année scolaire et observer si le cessez-le-feu perdurera avant de prendre la décision de rentrer.

Vers une réalité tendue : la diplomatie au défi

Face à la situation actuelle, certains experts estiment qu'une véritable diplomatie s'impose pour éviter un nouvel embrasement. La communauté internationale, particulièrement les États-Unis et les pays européens, appelle à un dialogue constructif entre les belligérants. Pourtant, la méfiance règne, et les récentes escalades soulignent la fragilité de la paix dans cette région meurtrie. Reste à savoir si des solutions durables pourront être trouvées avant l'expiration de la trêve.