Guerre au Proche-Orient : Les dirigeants arabes et musulmans dénoncent le "génocide" à Gaza
2024-11-11
Auteur: Emma
Dans un contexte de tensions croissantes au Proche-Orient, les dirigeants des pays arabes et musulmans ont amplifié leurs accusations à l'encontre d'Israël, qualifiant de "génocide" les actes commis lors de l'agression militaire sur Gaza. Ce cri d’alarme a été émis à l'issue d'un sommet en Arabie saoudite, où la situation désastreuse des Palestiniens a occupé le devant de la scène.
Le communiqué final du sommet a dénoncé les actes de torture, les exécutions sommaires, les disparitions forcées et ce qui a été qualifié de "nettoyage ethnique" dans l'enclave palestinienne. Ces accusations interviennent alors que des manifestations de solidarité avec la Palestine continuent d'affluer dans plusieurs pays à travers le monde, exprimant le tollé international face aux violences.
Les frappes israéliennes ont également fait des ravages au Liban, où au moins sept personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées dans une attaque sur la localité de Saksakieh, renforçant ainsi la crise humanitaire régionale. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a déclaré qu'une crise "sans précédent" menaçait l'existence de son pays, en appelant la communauté internationale à intensifier ses efforts d'aide.
Parallèlement, des commentaires israéliens ont révélé des divergences au sein de la stratégie de long terme. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a averti que la création d'un État palestinien ne serait pas considérée comme un projet "réaliste" dans l’immédiat, insinuant une volonté d'absence d’avancées diplomatiques.
Dans un tour d'horizon des tensions militaires, l'armée de l'air israélienne a intercepté un missile venant du Yémen, faisant état de débris pouvant déclencher des incendies à proximité de Jérusalem. Les Houthis du Yémen, alliés au Hamas, ont revendiqué cette attaque visant des installations militaires israéliennes.
Au milieu de cette tourmente, le mouvement islamiste Hamas a appelé les nations arabes et musulmanes à agir sur les déclarations faites à Ryad, évoquant la nécessité urgente de reconnaître les droits nationaux des Palestiniens, culminant dans la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Les participants au sommet ont aussi exigé un embargo sur les exportations d’armes vers Israël, renforçant l’idée que des actions concrètes doivent suivre ces discussions pour être efficaces.
En somme, la situation au Proche-Orient semble de plus en plus tendue, avec une escalade des violences et un appel résonnant de solidarité auprès des citoyens du monde entier.