Le fondateur du Hezbollah, Naïm Qassem, a annoncé le 22 septembre que le mouvement libanais marquait le début d'une "nouvelle phase" dans son affrontement avec Israël, intensifié par la guerre en cours dans la bande de Gaza. Lors des funérailles d'un haut responsable militaire, tué par une frappe israélienne, Qassem a déclaré : "Les menaces ne nous arrêteront pas : nous sommes prêts à tous les scénarios militaires."

Du côté international, l'Union européenne, la Grande-Bretagne et les États-Unis expriment leur inquiétude face à l'escalade de la violence. Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, a parlé d'une situation "extrêmement préoccupante" au Liban, appelant à un cessez-le-feu urgent. De son côté, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé qu'Israël avait infligé au Hezbollah "une série de coups" sans précédent, menaçant que si le groupe n'avait pas compris le message, il finirait par le comprendre.

La tension s'est accrue avec des échanges de roquettes et de missiles entre le Hezbollah et Israël, alimentant les craintes d'une escalade militaire. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a exprimé sa préoccupation face à la possibilité que le Sud-Liban devienne "un nouveau Gaza". Cette inquiétude est renforcée par les frappes israéliennes sur des cibles du Hezbollah, qui ont causé la mort de plusieurs civils.

Parallèlement, le Hamas a félicité le Hezbollah pour son engagement contre "la machine de guerre sioniste", en déclarant leur solidarité avec la résistance au Liban et pour le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie.

Dans un contexte encore plus tendu, Israël a fermé le bureau d'Al Jazeera en Cisjordanie, accusant la chaîne de contribuer à inciter à la violence. Cette décision a été qualifiée de "criminelle" par la chaîne qatarie.

La guerre au Proche-Orient, qui a déjà coûté la vie à des milliers de personnes depuis le début opération militaire israélienne, pourrait prendre un tournant dramatique si les hostilités ne cessent pas. Les acteurs internationaux sont en alerte, s'efforçant de négocier un retour au calme avant qu'une catastrophe humanitaire ne se matérialise.