Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé samedi 28 septembre que la mort de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, dans une frappe aérienne à Beyrouth, marque un moment historique dans la lutte contre ses ennemis. "Nous avons réglé nos comptes", a-t-il déclaré, tout en soulignant que cette action pourrait faciliter le retour des otages retenus à Gaza.

Le Hezbollah a immédiatement dénoncé cet assassinat, annonçant qu'il répondrait en conséquence. Cette action militaire a suscité des réactions internationales variées, et la France a immédiatement appelé à une désescalade, exigeant la cessation des frappes israéliennes au Liban et s'opposant à toute opération terrestre dans le pays.

La vice-présidente américaine Kamala Harris a qualifié Nasrallah de "terroriste avec du sang américain sur les mains", tandis que le président Joe Biden a exprimé son soutien à cette action en la qualifiant de "mesure de justice". L'ambassade des États-Unis au Liban a également recommandé l'évacuation des familles de diplomates, soulignant la gravité de la situation actuelle.

En parallèle, un brigadier général de l'armée iranienne a été tué dans la même offensive, ce qui a intensifié les tensions dans la région. Les forces israéliennes ont affirmé avoir éliminé plusieurs cadres du Hezbollah, y compris des commandants de haut rang, ce qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le groupe militant libanais.

Depuis le 28 septembre, plus de 140 cibles liées au Hezbollah ont été frappées, causant des déplacements massifs de civils, avec des milliers de personnes fuyant vers la Syrie.

Le Liban a déclaré trois jours de deuil national en l'honneur de Nasrallah, tandis que des manifestations anti-israéliennes ont eu lieu dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Les observateurs internationaux s'inquiètent de la possibilité d'une escalade pouvant entraîner un conflit régional plus large, surtout avec les tensions croissantes entre Israël, le Hezbollah et l'Iran.

Les options de paix semblent de plus en plus limitées, alors que l'assassinat de Nasrallah pourrait bien redéfinir les alliances et les hostilités dans cette poudrière qu'est le Proche-Orient.