Monde

Guerre au Proche-Orient : Israël intensifie ses frappes au Liban, causant au moins 15 morts

2024-09-25

Israël continue de mener des bombardements de grande ampleur contre le Hezbollah au Liban pour le troisième jour consécutif. Les frappes de Tsahal touchent non seulement le sud du Liban, mais aussi des régions comme Baalbek, un bastion du Hezbollah, avec des pertes civiles tragiques. Le ministre de la Santé libanais a confirmé que ces raids ont fait au moins 15 morts, y compris un bombardement qui a touché un village au nord de Beyrouth.

Cette escalade de violence provoque une profonde inquiétude au sein de la communauté internationale. Les déplacés fuient les combats, et le ministre libanais des Affaires étrangères a indiqué que près de 500 000 personnes avaient déjà quitté leurs foyers en quelques jours seulement.

En réponse aux frappes israéliennes, le Hezbollah a intensifié ses attaques en lançant environ 300 roquettes vers Israël, blessant plusieurs civils et soldats. Selon l'armée israélienne, ces actions représentent une réponse à l'intensification des bombardements par Israël.

Un fait marquant a eu lieu lorsque le Hezbollah a revendiqué avoir tiré un missile balistique sur le quartier général du Mossad près de Tel-Aviv, marquant ainsi une première dans la portée des capacités balistiques du groupe. En parallèle, la mort confirmée d'un de ses responsables militaires, Ibrahim Mohammed Kobeissi, dans les frappes israéliennes, met en lumière l'intensité et la brutalité de ce conflit.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunira en urgence, suivant la demande de la France, alors que des inquiétudes persistent concernant la possibilité d'une expansion du conflit. Philippe Lazzarini, responsable de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, a averti que la situation pourrait conduire à une escalade qui ferait du Liban un nouveau Gaza.

Le pape François a jugé la "terrible escalade" au Liban comme "inacceptable" et a appelé la communauté internationale à agir pour mettre un terme à cette violence.

Alors que les tensions continuent de monter, les chefs de la diplomatie d'Égypte, d'Irak et de Jordanie ont condamné les frappes israéliennes, affirmant qu'elles pourraient plonger la région dans une guerre totale. La situation demeure volatile et nécessite une attention urgente de la part des gouvernements mondiaux pour éviter une catastrophe humanitaire.