Une pression sociale croissante

L'AUTOMNE ROUGE a sonné l'alerte ! Le gouvernement français, déjà sous pression avec une vague de plans sociaux menaçant l’emploi, se retrouve face à une explosion de mouvements sociaux qui promet des jours agités. La ministre du Travail, Agnès Panosyan-Bouvet, ne cache pas son inquiétude : les voyants sont au rouge. Après l'annonce de Michelin de fermer ses usines de Vannes et Cholet en 2026, menaçant près de 1 300 emplois, et le plan social d'Auchan touchant 2 389 postes, une tempête sociale s'annonce.

Mobilisation des syndicats

Les syndicats s'agitent et appellent à la mobilisation. Dans cet environnement explosif, la SNCF, les agriculteurs et le secteur aérien sont en première ligne. Dès cette semaine, des manifestations sont programmées. Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a lancé un appel à la grève pour le 14 novembre, demandant un arrêt de travail et une manifestation devant l’Assemblée nationale. Leur colère vise une hausse de la fiscalité sur le transport aérien qui pèse lourdement sur les salariés.

Protestations agricoles et ferroviaires

Le lendemain, les agriculteurs de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs prévoient des manifestations et des blocages. Ils réclament l'application des promesses faites par le gouvernement l'année dernière, après une agitation sociale qui avait déjà perturbé le pays.

Grèves à la SNCF

Du 20 au 22 novembre, ce seront les syndicats de la SNCF qui entreront en action. Ils exigent un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF et s'opposent à l'ouverture à la concurrence des lignes régionales, aggravant une situation déjà tendue. Pour intensifier la pression, des préavis de grève illimitée sont déjà en cours, menaçant de pénaliser le service pendant la période de Noël.

Tensions dans la fonction publique

Le mois de décembre, souvent synonyme de festivités, s’annonce sombre pour le gouvernement, fragilisé par les débats parlementaires sur le budget. La colère ne se limite pas à la SNCF ou au secteur aérien ; la fonction publique, quant à elle, s’agite également avec FO et la CGT dénonçant les projets du ministre Guillaume Kasbarian sur les jours de carence en cas d’arrêt maladie.

Appels à la mobilisation régionale

Ce climat de tension est exacerbé par des appels à des mobilisations régionales pour l'emploi prévues le 12 décembre, et la menace d'un « shutdown » des laboratoires d'analyses entre le 23 et le 31 décembre si l'Assurance maladie n'accepte pas de renégocier les tarifs récemment revus à la baisse.

Une période décisive

En cette période agité, le gouvernement doit faire face à une guirlande de mouvements sociaux menaçants, transformant cet automne en un véritable champ de bataille. Quelles seront les conséquences pour les citoyens et les salariés touchés par cette tourmente ? Les jours à venir s’annoncent décisifs.